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Problèmes de rails et pénuries d'eau

Sandrine Blanchard26 octobre 2007

Les journaux allemands reviennent sur le rapport publié par le PNUE, le Programme des Nations unies pour l'environnement. Ce rapport inquiétant compile les résultats de la plus grande étude consacrée par l’ONU aux dangers du changement climatique. Egalement en « une » des journaux du matin : le conflit qui continue, entre les cheminots allemands et la direction de la Deutsche Bahn.

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L'eau, un bien de plus en plus précieux
L'eau, un bien de plus en plus précieuxImage : dpa

Plusieurs quotidiens ont choisi de publier en première page des quais de gare encombrés, symboles de la grève qui a paralysé hier les lignes de trains régionaux du pays.

La Frankfurter Rundschau consacre même deux pages au durcissement du mouvement des cheminots. Le quotidien conseille au gouvernement de prendre exemple sur la capacité d’adaptation dont font preuve les usagers, qui n’ont pas hésité, faute de trains, à se rabattre sur le bus ou la voiture pour se rendre au travail. Le gouvernement devrait, selon le journal, renoncer à privatiser la société d’exploitation du réseau ferroviaire : quand les ministres de la santé ou de l’emploi lancent de grandes réformes, on peut toujours rectifier le tir plus tard alors que la Deutsche Bahn, elle, ne peut être vendue qu’une fois. La Frankfurter Rundschau conclut que l’abandon du projet est donc une opportunité politique à ne pas manquer.

La Süddeutsche Zeitung estime quant à elle que les syndicats de cheminots risquent, par leurs arrêts de travail à répétition, de perdre la sympathie du public.

Die Welt

cite dans ses colonnes le social-démocrate Michael Müller qui réagit au rapport de l’ONU sur les affres du changement climatique. Le secrétaire d’Etat à l’environnement explique par exemple que l’Allemagne et une cinquantaine d’autres états réclament que le PNUE soit commué en véritable organisation autonome.

La tageszeitung rappelle que, selon les Nations Unies, près de 2 milliards d’humains manqueront d’eau d’ici à 2025. C’est-à-dire, poursuit la taz, que dans les 18 ans à venir, près d’un tiers de la population mondiale devra migrer vers les régions riches en eau. Le pétrole va lui aussi se faire rare, et dans des délais encore plus brefs. Tout cela, on le sait déjà, écrit le journal, le problème c’est que cela n’intéresse personne. Pour véritablement passer à l’action, il faudrait une volonté politique forte, avec des lois, des traités internationaux et davantage de crédits pour la recherche.