Pour la libération des activistes en RDC

"Nous avons fait ce que nous devions faire en tant qu'Etat, c'est de défendre nos ressortissants", déclaration de Macky Sall. Le président sénégalais a annoncé ce mardi qu’il s'impliquerait personnellement pour obtenir la libération des militants du mouvement citoyen sénégalais " Y'en a marre " arrêtés dimanche à Kinshasa. Parmi les personnes interpellées figurent également un membre du balai citoyen burkinabé et des militants congolais.

Depuis leur interpellation, les appels pour qu’ils soient remis en liberté se sont multipliés notamment de la part des organisations de défense des droits de l’homme. Jean-Claude Baka est l'un des responsables de l'Association Africaine de défense des droits de l'homme basée à Kinshasa, il assure que la société civile va s’investir pour obtenir la remise en liberté des activistes « nous demandons qu’on puisse les mettre dans de bonnes conditions pour qu’ils rentrent chez eux ». Concernant les Congolais interpellés, il estime que « s’il y avait une poursuite à leur endroit, ce serait arbitraire ». Il insiste par ailleurs sur l'importance du respect de la liberté d'expression pour les Congolais.

Alors que des voix s’élèvent pour réclamer la remise en liberté des activistes à Kinshasa, dans l’est de la RDC une douzaine de militants congolais du mouvement Lucha, Lutte pour le changement, ont été à leur tour arrêtés à Goma. Un des membres de cette organisation fait partie des personnes interpellées dans la capitale. Les membres de Lucha à Goma protestaient devant les locaux de l'Agence nationale de renseignement (ANR) pour réclamer sa libération ainsi que celle des autres activistes.