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Pas de tolérance pour le harcèlement religieux

Audrey Parmentier
28 mars 2018

Les journaux évoquent la visite de Kim Jong Un, le numéro un nord-coréen, à Pékin. Ils reviennent également sur les cas de harcèlement sur des élèves de confession juive en Allemagne et notamment à Berlin.

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Symbolbild | Schule Unterricht Schulklasse Schüler
Image : imago/photothek/M. Gottschalk

D'après la Nürnberger Zeitung, il est du devoir de chaque établissement scolaire d'enquêter sur de tels cas de mobbing. Mais aussi d'afficher une solidarité avec les victimes et les enfants - par exemple pendant les cours de religion. Et surtout de souligner que le harcèlement religieux et le racisme sous toutes leurs formes ne sont nullement tolérés en Allemagne.

Chaque classe du secondaire devrait visiter le mémorial d'un camp d'extermination, recommande la Volksstimme de Magdebourg. Afin de comprendre à quoi peut aboutir la haine à outrance.

Deutschland Schild am Eingang einer Berliner Schule  'Schule ohne Rassismus, Schule mit Courage'
Panneau à l'entrée d'une école de Berlin: "école sans racisme, école avec courage"Image : picture-alliance/Moritz Vennemann

On ne peut pas tolérer le harcèlement religieux, titre la Süddeutsche Zeitung. C'est un droit fondamental de ne pas être persécuté et menacé parce que  l'on appartient à telle ou telle autre religion. Ceci doit doit être enseigné, vécu et pratiqué dans toutes les écoles, affirme le quotidien de Munich. Bafouer ce droit fondamental doit avoir des conséquences visibles pour l'ensemble de la communauté scolaire et pour les parents. Car il s'agit des règles de base de la vie commune en Allemagne.

Toutefois, prévient le journal, il ne faut pas faire des cas que l'on vient de découvrir une généralité. On ne peut pas parler d'une tendance islamiste dans les écoles primaires.

Que se sont dit Kim Jong Un et Xi Jinping?

"Le petit frère et le train spécial", c'est ainsi que la Frankfurter Rundschau résume la visite de Kim Jong Un en Chine. De nos jours, tous les invités officiels voyagent en avion, y compris sur de très courtes distances. Kim Jong Un, lui, préfère le moyen de transport traditionnel des dirigeants nord-coréens: le train blindé. Et c'est dans ce véhicule vert qu'il est venu en Chine. Si cette visite a d'abord été entourée du plus grand secret, elle a désormais été confirmée officiellement. Une visite, écrit la Frankfurter Rundschau, qui intervient à un moment particulier, quelques semaines avant la rencontre prévue entre Kim Jong Un et Donald Trump. Et les spéculations vont  bon train sur le contenu des discussions qui se sont tenues à Pékin.

Kim Jong Un in China
Kim Jong Un et Xi Jinping lors de leur rencontre à PékinImage : picture-alliance/XinHua/dpa/J. Peng

Deux choses sont sûres, affirme le quotidien: avec les contacts directs entre Pyongyang et Washington, la Chine se sent mise à l'écart et elle veut reprendre sa place dans le processus. Et Kim Jong Un voudrait bien s'émanciper de Pékin, mais il dépend du bien vouloir de ce grand voisin.

C'est aussi ce que souligne la Süddeutsche Zeitung: Pékin est l'allié le plus important de Pyongyang. Ce sont bel et bien les livraisons d'aide de la Chine, et son soutien à l'approvisionnement en énergie qui maintiennent à flot l'économie nord-coréenne.