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Pas de pharmacie discount

Anne-Julie Martin / M.A. Pioerron20 mai 2009

Dans les colonnes des journaux allemands ce mercredi : l'Union européenne qui refuse de libéraliser les pharmacies et le bilan de la rencontre de Barack Obama avec Benyamin Netanyahu.

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Image : picture-alliance/dpa
Rezept und Medikament in der Apotheke
La CEJ a jugé que, pour des raisons de santé publique, le monopole réservé aux pharmaciens diplômés était justifiéImage : AP

La Süddeutsche Zeitung approuve la décision de la Cour européenne de justice. Il n'y aura pas de pharmacie discount en Allemagne. Nous conservons le principe selon lequel les règles prévalant pour la vente de médicaments ne sont pas les mêmes que pour la vente de lessives, de cornichons ou de petits pains. Les juges ont interdit aux non-pharmaciens, aux sociétés anonymes, d'exploiter des chaînes de pharmacies. Chaque pharmacie a son pharmacien à qui elle appartient et qui en a la responsabilité. Ce jugement est un nouveau signal européen, observe le quotidien : le marché, le libre capital et la liberté d'établissement ne sont pas des valeurs suprêmes auxquelles tout doit être soumis.


Autre son de cloche en Une de die Welt. Certes, le médicament est une marchandise particulière, celui qui les vend doit y comprendre quelque chose. Mais pourquoi cela serait-il garanti lorsqu'une pharmacie appartient à un pharmacien agréé ? Pourquoi, s'interroge le journal, serait-il si terrible qu'un pharmacien possède plus de quatre commerces, la limite autorisée en Allemagne ? En réalité, la Cour européenne a pris une décision en faveur d'un monopole traditionnel et contre la concurrence.


netanjahu obama in washigton, 18.5.2009, antrittsbesuch
Benyamin Netanyahu et Barack Obama à la Maison Blanche

Côté international, la presse revient sur la première rencontre entre le président américain et le Premier ministre israélien. Rarement on a vu une opposition si flagrante devant les caméras, selon la Tageszeitung. Ce qui est clair, c'est que les Etats-Unis et l'Europe ne lâcheront pas Benyamin Netanyahu tant qu'il n'aura pas prononcé les mots magiques : « solution à deux Etats ». Mais des négociations pour la création d'un Etat palestinien peuvent durer jusqu'à la saint glinglin et pendant ce temps les colonies s'étendent en Cisjordanie. L'enjeu principal dans le tournant de la politique américaine repose donc sur la demande de Barack Obama d'arrêter la construction de ces colonies. Si cela va au-delà du verbal, alors il réussira réellement à changer la donne au Proche-Orient.


Obama veut gagner en sympathie auprès des Arabes, constate la Frankfurter Allgemeine Zeitung. Mais pour cela, Netanyahu est le partenaire le moins approprié.