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Pas de JO avec prothèses

Sandrine Blanchard15 janvier 2008

En "une" des journaux, entre autres, ce matin: la disqualification d'Oscar Pistorius, un athlète sud-africain handicapé, pour les JO de Pékin.

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Oscar Pistorius devra-t-il se contenter de (con)courir aux Jeux Paralympiques de Pékin?
Image : AP


"Sans jambes, pas d'olympiade", c'est le titre choisi par la tageszeitung. Le sprinter sud-africain Oscar Pistorius, amputé des deux jambes, n'aura donc pas le droit de courir avec les autres athlètes à Pékin, en août prochain: la Fédération internationale d'athlétisme estime en effet que ses prothèses aux jambes lui procureraient un "avantage mécanique" sur les athlètes valides. Pour la taz, cet avis peut paraître étrange et pourtant, il renforce la crédibilité de la discipline. Les prothèses haute technologie pourraient sans cela supplanter les efforts fournis à l'entraînement. On connaît déjà l'importance d'un matériel performant pour d'autres sports, comme le bobsleigh, mais jusqu'à présent, la course à pied est restée un sport basé sur la seule la force physique. Même si la taz remarque que l'usage du doping répandu chez les athlètes a nui durablement à l'image de leur discipline.



La Frankfurter Allgemeine Zeitung rappelle que la Fédération internationale d'athlétisme s'est appuyée sur une étude de scientifiques colonais pour interdire à Oscar Pistorius de participer à la compétition. Une décision que le sportif sud-africain assimile à de la discrimination et qu'il a décidé de contester.

Feu vert pour un accord entre DB et cheminots du GDL
Image : AP

Mais la FAZ consacre son commentaire à l'accord tarifaire trouvé entre les cheminots allemands et la direction de la Deutsche Bahn: 11% d'augmentation et une heure de travail en moins par semaine. Le quotidien conservateur se demande si l'issue du bras de fer valait la peine de faire la grève pendant des mois.


La Süddeutsche Zeitung voit dans cet accord la fin du système allemand de la concertation, un système qui, rappelle le journal, laissait les syndicats et le patronat négocier directement, sans intervention de l'Etat fédéral dans ce qui ne le regarde pas. A signaler également, en page 4 de la SZ: un commentaire sur la réflexion menée par le gouvernement allemand au sujet des OGM, et plus précisément, sur l'opportunité de signaler, sur les emballages, la présence ou non d'organismes génétiquement modifiés dans les produits de consommation. Le quotidien de Munich, pour cet étiquetage, rappelle la puissance, en face, des lobbys industriels, politiques et agricoles en faveur, eux, des OGM non identifiés.