Partira, partira pas? | PROGRAMME | DW | 10.01.2013
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PROGRAMME

Partira, partira pas?

Le débat sur la sortie du Royaume-Uni de l'Union Européenne est relancé alors que le Premier ministre David Cameron va prononcer un discours attendu. Washington a mis en garde Londres contre un retrait de l'UE.

European Council President Herman Van Rompuy, right, welcomes British Prime Minister David Cameron at the European Council building in Brussels, Friday, Nov. 18, 2011. (Foto:Yves Logghe/AP/dapd)

David Cameron mit Herman Van Rompuy beim Europarat in Brüssel

Le Royaume-Uni fait encore la une des journaux. Quittera-t-il ou ne quittera-t-il pas l’Union Européenne ? C'est la question à un million d'euros du moment. Petit rappel des faits : David Cameron exige de revoir en détail les liens qui lient son pays avec l'Union Européenne. Il souhaite ainsi rapatrier un certain de nombre de compétences de Bruxelles à Londres. Selon lui, l'évolution de l'Europe face à la crise, la mise en place d'une gouvernance économique plus centralisée comme l'Union bancaire ou fiscale change la donne. Face à ce qu'il considère comme une évolution institutionnelle de l'Union Européenne, le Premier ministre britannique est donc résolu à mieux défendre les intérêts britanniques et à renégocier pour ainsi dire le contrat qui lie le Royaume-Uni à l'Union Européenne.

Britain's United Kingdom Independence Party (UKIP) leader and member of the European Parliament Nigel Farage arrives at Millbank studios for a series of interviews in central London November 30, 2012. An anti-EU party has polled more votes than the Conservatives in two elections for parliamentary seats, in the latest sign that Prime Minister David Cameron's party faces a threat from the right. REUTERS/Suzanne Plunkett (BRITAIN - Tags: SOCIETY POLITICS ELECTIONS)

L'eurodéputé britannique Nigel Farage est un des plus farouches partisans du retrait de l'UE

Discours attendu

Un discours très attendu de David Cameron sera ainsi prononcé ce mois-ci aux Pays-Bas, un discours dans lequel il devrait exposer la politique européenne de son pays. Une politique donc de renégociation avec à la clef, un référendum, sans doute après les élections générales de 2015, dans lequel, s'il est réélu, il souhaite interroger la population britannique sur l'Europe : faut-il rester ou sortir de l'Union européenne ? Il faut rappeler que le Royaume-Uni a intégré l'Union en 1973 et n'a plus interrogé sa population sur cette question depuis 1975. Si la Grèce, elle, va finalement rester au sein de l'Union Européenne on se pose donc franchement la question désormais pour le Royaume Uni.

Britain's Prime Minister David Cameron speaks to the media with Germany's Chancellor Angela Merkel (L) at Downing Street in central London November 7, 2012. Merkel on Wednesday warned Britain not to turn its back on Europe ahead of talks in London with Prime Minister David Cameron aimed at overcoming divisions that threaten to block a European Union budget deal later this month. REUTERS/POOL/Dan Kitwood (BRITAIN - Tags: POLITICS)

En novembre dernier, la chancelière Angela Merkel s'était rendu à Londres pour tenter de raisonner David Cameron

Mise en garde de Washington

D''ailleurs sur ce point la politique suivie par David Cameron inquiète beaucoup de monde. Cette semaine, un panel de grands chefs d'entreprises britanniques ont estimé que David Cameron échouerait s'il souhaite renégocier avec Bruxelles. Surtout, le gouvernement américain a publiquement conseillé au Royaume-Uni de ne pas quitter l'Union Européenne. Ceci nuirait aux relations pourtant privilégiées entre les deux pays. Alors même que les Etats-Unis et l'Union Européenne sont près de conclure un accord historique de libre-échange qui devrait renforcer les relations économiques déjà florissantes entre les deux continents. Il se pourrait bien que la mise en garde américaine incite David Cameron à adoucir sa politique vis-à-vis de Bruxelles.

Armes Kind an Hand von Entwicklungshelfer © RioPatuca Images #46498469 Symbolbild Entwicklungshelfer, Entwicklungshilfe,

En 2013, l'UE va verser 344,5 millions d'euros d'aide humnitaire à l'Afrique sub-Saharienne

Les millions de l'aide humanitaire

La Commission Européenne a publié jeudi le plan d'allocation de son aide humanitaire pour 2013. En tout, ce sont 661 millions d'euros dont plus de la moitié sera distribué en Afrique sub-Saharienne. Le Mali, le Sud-Soudan et la République Démocratique du Congo étant les principaux bénéficiaires.

Comment mesurer l'impact de cette aide versée chaque année par l'Union Européenne, le principal bailleur de fond humanitaire du monde ? C'est la question que nous avons posée à Simon Horner, conseiller au service d'aide humanitaire de la Commission Européenne.

City Prag

Le concept de "tourisme de la corruption" a été lancé il y a quelques mois à Prague

Tourisme de la corruption

Nous allons maintenant en République Tchèque. On connaissait le tourisme médical, le tourisme sexuel, mais pas encore le tourisme de la corruption. Le concept lancé à Prague il y a quelques mois remporte un franc succès, dans un pays classé parmi les plus corrompus de l'Union européenne.

Il s'agit de visites guidées des endroits devenus symboliques, souvent liés à des hommes d'affaires ou à des politiciens qui ont été pris la main dans le sac.

Reportage de notre correspondant dans la capitale tchèque, Alexis Rosenzweig.

Carrefour Europe cette semaine revient sur la crise entre le Royaume-Uni et l'UE

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