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Opel: Réunions de crise

Carine Debrabandère17 novembre 2008

Les réunions de crise se multiplient cette semaine à Berlin pour le sauvetage du constructeur automobile Opel, filiale de l'Américain General Motors, qui emploie plus de 25 000 personnes en Allemagne.

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Eine Skulptur von Adam Opel ist am Montag, 17. November 2008, vor dem Haupteingang des Opelwerks in Ruesselsheim zu sehen. Die Opel-Manager treffen sich am Montag in Berlin mit Bundeskanzlerin Angela Merkel, um ueber moegliche finanzielle Unterstuetzung zu beraten. (AP Photo/Michael Probst) ---A bust of Adam Opel is seen in front of the main entrance of Opel car factory in Ruesselsheim, central Germany, Monday, Nov. 17, 2008. (AP Photo/Michael Probst)
Image : AP

Les réunions de crise se multiplient cette semaine à Berlin pour le sauvetage du constructeur automobile Opel, filiale de l'Américain General Motors, qui emploie plus de 25 000 personnes en Allemagne. Face à la crise financière internationale, Opel a déjà mis des milliers de salariés au chômage technique, comme d'ailleurs la plupart des constructeurs allemands.


ARCHIV - Eine Ampel steht vor den Opel-Werken in Bochum auf rot (Archivfoto vom 07.10.2008). Der Autobauer Opel bemüht sich um eine staatliche Bürgschaft. Das Management der Adam Opel GmbH habe sich an die Bundesregierung und die Bundesländer, in denen Opel Werke hat, mit der Bitte nach einer Bürgschaft gewandt, sagte Opel-Chef Demant der Online-Ausgabe des «Handelsblatts» («handelsblatt.com»). Opel hat Werke in Nordrhein-Westfalen, Rheinland-Pfalz, Thüringen und Hessen. Foto: Jörg Carstensen dpa/lnw (zu dpa-lnw 7337 vom 14.11.2008) +++(c) dpa - Bildfunk+++
Image : picture-alliance/ dpa

Réunion de crise tout d'abord aujourd'hui à la chancellerie. Angela Merkel a convoqué les responsables d'Opel, en réponse au SOS du constructeur automobile en difficulté. Klaus Franz dirige le comité d'entreprise d'Opel:


« Nous devons prendre nos précautions, au cas où General Motors tomberait. Il s'agirait de sauver notre entreprise riche en tradition. »


** ARCHIV ** Ein verregnetes Opel-Logo an einem Fahrzeug fotografiert am Donnerstag, 14. Oktober 2004 in Ruesselsheim. Die schweren Probleme der Autoindustrie im Sog der internationalen Finanzkrise stehen im Mittelpunkt zweier hochrangiger Treffen in Berlin am Montag, 17. Nov. 2008. (AP Photo/Michael Probst) --- ** FILE ** Rain is seen on the logo of a German car Opel in Ruesselsheim near Frankfurt, Germany on Oct. 14, 2004. (AP Photo/Michael Probst)
Image : AP

L'Américain General Motors, la maison-mère, est au bord du dépôt de bilan. Opel est aujourd'hui le premier constructeur européen à demander l'aide de l'Etat. La presse allemande rapporte que General Motors a des dettes envers sa filiale qui se montent à deux milliards d'euros. Deux milliards pour lesquels le constructeur aurait besoin de garanties. Il s'agit toutefois d'une mesure exceptionnelle, comme le souligne Michael Glos, le ministre allemand de l'économie.


« Ce que je crains, c'est que de plus en plus d'entreprises sollicitent l'aide de l'Etat lorsqu'elles sont en surcapacité. C'est tout simplement impossible. Le cas Opel doit être considéré comme un cas à part. »


** ARCHIV ** Ein Verkehrszeichen steht am 4. Maerz 2005 in Ruesselsheim vor einem Turm des Opel-Werks. Die schweren Probleme der Autoindustrie im Sog der internationalen Finanzkrise stehen im Mittelpunkt zweier hochrangiger Treffen in Berlin am Montag, 17. Nov. 2008. (AP Photo/Michael Probst) ---A traffic sign is seen in front of an Opel tower in Ruesselsheim, central Germany, March 4, 2005. (AP Photo/Michael Probst)
Image : AP

Michael Glos, comme d'ailleurs son homologue aux Finances, sont hostiles à un plan d'aide pour l'ensemble du secteur automobile. L'Etat n'a pas, selon eux, à intervenir si le consommateur est moins disposé à acheter. Seulement voilà : en Allemagne, près d'un emploi sur cinq dépend directement ou indirectement du secteur automobile. De là, la multiplication des réunions de crise cette semaine. Ce soir, c'est Frank-Walter Steinmeier, le chef de la diplomatie allemande et rival d'Angela Merkel aux législatives de 2009, qui invite les dirigeants des comités d'entreprise des principaux constructeurs ainsi que le chef du puissant syndicat IG-Metall.