Le Burundi au centre des préoccupations
6 juillet 2015
A un peu plus d'une semaine du scrutin, cette nouvelle rencontre doit permettre aux chefs d'Etat de la Communauté est-africaine de faire une évaluation de la situation depuis leur dernier sommet, alors qu’on est toujours dans l’attente de l'annonce des résultats des élections législatives et communales. Des élections rejetées par l'opposition radicale et condamnées par la communauté internationale. Ci-dessus le point de vu de certains Burundais sur le processus électoral dans leur pays.
Le CNDD-FDD rejette la médiation de Bathily
Le parti au pouvoir et ses alliés demandent à Abdoulaye Bathily de démissionner de son poste de facilitateur dans la crise qui secoue le pays. Le représentant spécial de l'Onu pour l'Afrique centrale est accusé d'avoir manqué gravement au respect de la souveraineté du Burundi. Abdoulaye Bathily avait été nommé à la tête de la médiation onusienne mi-juin, à la place de Said Djinnit, qui avait lui-même jeté l'éponge le 11 juin; l'opposition l'ayant accusé de partialité.
Le rejet de la médiation d'Abdoulaye Bathily après Said Djinnit fait suite à un rapport de la Mission électorale des Nations unies au Burundi. Rapport selon lequel, les élections législatives et communales du 29 juin se sont déroulées "dans un environnement qui n'était pas propice à la tenue d'un scrutin libre, crédible et fédérateur". C’est dans ce contexte que le pays se dirige vers la présidentielle prévue le 15 juillet.