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Données contradictoires sur le sort des lycéennes de Yobe

La rédaction francophone
21 février 2018

Alors que des inquiétudes ont éclaté après une attaque de Boko Haram, faisant craindre l'enlèvement de 111 lycéennes, des responsables locaux de l'Etat de Yobe indiquent que les filles ont été secourues par l'armée.

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Nigeria Studenten in Jos
Image : picture-alliance/epa/Ruth McDowall

"Je prie pour qu'elle rentre saine et sauve" (Le père d'une lycéenne)

"Nous allons fournir plus de détails sur leur nombre", aurait affirmé Abdullahi Bego, un homme dont les propos ont été relayés par le quotidien "Daily Post" qui le présente comme étant le porte-parole du Gouverneur de Yobe (Ibrahim Gaidam). Une information relayée aussi par l'agence allemande de presse dpa. Cette agence se base sur les déclarations d'un officiel du secteur de l'éducation, Mohammed Lamin, qui lui a confirmé tard mercredi, qu'une cinquantaine de filles auraient été secourues par l'armée nigérianne. D'après le porte-parole du Gouverneur de Yobe, les lycéennes ont bien été auparavant entre les mains des "terroristes" du groupe armé Boko Haram. 

Le "Girls Science Secondary School", un internat situé dans la ville de Dapchi, avait subi un assaut dans la nuit du lundi, répandant la peur d'une action similaire à celle de Chibok en 2014 où 276 jeunes filles avaient été kidnappées. Des élèves et les professeurs de l'établissement se sont enfuis en brousse, craignant d'être enlevés par les combattants de Boko Haram.

Screenshot mutmaßliches Boko Haram Video
Image : youtube/Fgghhfc Ffhjjj

"Nous avons fui pour nos vies”

"Dans la panique, certains élèves sont entrés dans des voitures inconnues garées à l'extérieur de l'école. Nous avons peur que ce soit une manoeuvre de Boko Haram qui aurait tendu ce piège pour enlever les enfants, faisant penser que c'était des gens de bonne volonté qui sauvaient ces enfants”, déclarait mercredi, un témoin, élève de l'établissement, à la DW.

Une source contactée à Lagos par la DW indiquait déjà aussi ce mercredi, que l'information de la disparition des lycéennes avait été démentie par les autorités locales de l'Etat de Yobe.