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Prévention de l’extrémisme en Afrique

Blaise Dariustone
1 juin 2017

Les deuxièmes Conversations régionales pour la prévention de l’extrémisme violent se tiennent à N'Djamena. Des assises placées sous le thème: «Investir dans la paix et la prévention de la violence au Sahel-Sahara».

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Tschad Polizist Symbolbild
Image : Getty Images/AFP/I. Sanogo

La menace de l’extrémisme violent dans le Sahel est une préoccupation croissante de nombreux acteurs locaux, régionaux et internationaux. La rencontre de N'Djamena a ainsi pour objectif de permettre aux participants d'échanger afin de prendre des initiatives concrètes en faveur de la prévention de ce phénomène qui nuit considérablement à la stabilité dans cette région et qui contribue à un environnement propice aux groupes terroristes. Selon Mohamed Ibn Chambas, Réprésentant spécial du secrétaire général des Nations Unies pour l'Afrique de l'Ouest et le Sahel, il faut une approche globale pour éradiquer l'extrémisme violent dans le Sahel.

« Il faut commencer à réfléchir sur les causes fondamentales, à savoir le manque d'enseignement professionnel vocationnel, les exclusions sociales et aussi parfois les faiblesses de gouvernance dans plusieurs territoires dans le sahel et le Sahara. C'est à dire, il faut une approche un peu plus globale: politique, socio-économique, humanitaire et éducative. »

Airbus Caracal Hubschrauber
Image : picture-alliance/abaca/E. Major

Une synergie commune

De l'avis de Pierre Buyoya, Haut représentant de l'Union africaine pour le Mali et le Sahel, le Sahel est une des régions de l'Afrique confrontées au plus d’insécurité. C'est pourquoi l'Union africaine fait beaucoup d'efforts en matière de sécurité dans cette zone.

« L'Union Africaine est engagée au Sahel en particulier depuis la crise libyenne. Elle a une mission des Nations unies pour le Mali et le Sahel que je dirige. Elle est engagée ici au Tchad. Alors, nous faisons la promotion  de la sécurité collective au Sahel. » La secrétaire d’État aux Affaires étrangères du Tchad, Hawa Outmane Djamé, s'est quant à elle réjouie du fait que cette rencontre permet aux participants de discuter du rôle des jeunes et des femmes dans la prévention et la lutte contre l'extrémisme violent. Car jusqu'à présent, les réponses à l'extrémisme violent ont été beaucoup plus d'ordre militaire que social, a-t-elle conclu. Ces assises sont organisées à l'initiative de l’Institut International pour la Paix (IPI), en partenariat avec les Nations Unies et le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) suisse.