Menace sur l'aide humanitaire en Centrafrique
11 novembre 2014Cette situation d'insécurité agace sérieusement l'Ong "Médecins sans Frontières". MSF qui réclame un environnement apaisé, juge curieux le silence des autorités de transition et des forces internationales déployées dans le pays. Une inquiétude exprimée sur nos antennes par Thierry Dumont le chef de bureau de MSF Centrafrique joint à Bangui.
Lors de sa première réunion à Bangui, ce lundi, le Groupe international de contact sur la Centrafrique (GIC) s'est penché sur le climat d'insécurité qui règne en RCA. A cette réunion, il y avait les représentants de l'Union africaine, les Nations unies, l'Union européenne, la France, les Etats-Unis, le Congo-Brazzaville, la Communauté économique des Etats d'Afrique centrale et la Banque mondiale.
La veille, l'Ong Human Rights Watch avait déjà lancé une alerte sur la poursuite des violences et atrocités dans le pays. Pour Jean-Marie Fardeau responsable du bureau français de Human Right Watch, le GIC devrait mettre fin à ce cycle de violences sectaires dans le centre du pays, qui s'est aggravé durant ces derniers mois. Ce, en dépit de la conclusion en juillet à Brazzaville d'un accord de cessation des hostilités entre les belligérants.
Préoccupations apparemment prise en compte par le GIC qui insiste pour que tous les acteurs humanitaires aient la possibilité d'accomplir librement leur mission sur toute l'étendue du territoire national. Reste que ces mesures soient suivies d'effets.