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L'idée d'une tuerie à Cologne avait été abandonnée

20 novembre 2007

En « une » des quotidiens datés d’aujourd’hui, on trouve à la fois les massacres perpétrés par les Khmers rouges dans les années 1970, la tuerie apparemment déjouée dans un lycée de Cologne... et la reine d’Angleterre.

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Pas de cours, hier, au lycée Georg-Buechner de Cologne
Pas de cours, hier, au lycée Georg-Buechner de CologneImage : AP

Eh oui, la reine d’Angleterre ! Qui pose en famille en première page de plusieurs quotidiens. Ou, en tout cas, en compagnie du prince Philippe, son époux, puisque le couple royal vient de célébrer ses noces de diamant, c’est-à-dire ses 60 ans de mariage – une cérémonie qui s’est déroulée en grandes pompes, en présence de plus de 2000 invités, comme nous l’apprend Die Welt...

La tageszeitung, elle, fait fi des noces de diamant de Sa Majesté. Le journal revient en revanche sur l’histoire de Rolf B. et Robin B.. Ces deux élèves colonais, âgés respectivement de 17 et 18 ans, avaient manifestement envisagé de perpétrer aujourd’hui même un massacre dans leur lycée. La date aurait alors coïncidé avec celle d’une autre tuerie, qui a eu lieu le 20 novembre 2006, à Emstetten, en Westphalie. Sauf que la tuerie de Cologne n’a finalement pas eu lieu. Après avoir cru qu’ils l’avaient déjouée à temps, les enquêteurs annonçaient hier soir qu’en fait les deux jeunes avaient renoncé depuis plusieurs semaines au bain de sang. Il n’en reste pas moins que le plus jeune d’entre eux, Rolf B., s’est suicidé vendredi soir après son audition par la police. La taz rapporte l’avis d’un certain Frank Robertz sur l’affaire. Selon ce criminologue, l’établissement scolaire, le lycée Georg-Buechner de Cologne, a eu raison de faire part à la police de ses soupçons sur les deux jeunes. La police, elle, a eu raison de prendre ces indices au sérieux car les deux suspects avaient un profil psychologique tellement instable qu’il était impossible de savoir s’ils mettraient ou non leur plan en pratique.

La Frankfurter Rundschau revient sur la portée symbolique de l’arrestation, hier, de Khieu Samphan. L’ancien président cambodgien sous les Khmers rouges devra répondre de crimes de guerre et crimes contre l’humanité devant le tribunal spécial de parrainé par l’ONU.

La Frankfurter Allgemeine Zeitung écrit quant à elle que même si Khieu Samphan était un proche notoire de Pol Pot, le leader des Khmers rouges, les preuves de son implication directe dans les massacres, elles, sont bien difficiles à établir.

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A noter : La Frankfurter Rundschau consacre également une page entière au 18è anniversaire de la Charte onusienne des droits de l’enfant. Un article signé Barbara Dünnweller, la porte-parole d’un réseau d’ONG spécialisées dans la défense des droits de l’homme et qui réclament que « les enfants [obtiennent] le droit de se plaindre » individuellement des violations de leurs droits, comme c’est le cas pour les adultes.