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Les Tchadiens défient la répression policière

29 janvier 2018

Plusieurs dizaines d'élèves en majorité du secondaire ont été arrêtés ce lundi alors qu'ils protestaient contre la fermeture des établissements. Leurs enseignants sont en effet en grève contre des coupes salariales.

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Tschad Proteste Zivillgesellschaftsorganisationen und Opposition
Image : DW/D. Blaise

"Bientôt dans une semaine on va fermer les hôpitaux"

C'est la période de versement des salaires au Tchad. Les fonctionnaires n'ont pourtant pas le sourire. Sur les fiches de paie, ils ont constaté des réductions importantes de salaires. C'est la conséquence des mesures appliquées par le gouvernement qui doit faire un effort d'économie de trente milliards de dollars pour obtenir une aide financière du Fonds monétaire international (FMI). Face à cela, les fonctionnaires ont déclenché une grève illimitée qui touche particulièrement le secteur de l'éducation et de la santé.

Des lycéens étaient dans la rue ce lundi pour protester contre la fermeture de leurs établissements, mais ils ont été violemment réprimés et une soixantaine d'entre eux auraient été arrêtés. Dans une interview accordée à la Deutsche Welle, Gounoung Vaima Gan-Fare le secrétaire général de l'Union des syndicats du Tchad (UST), membre de la Plateforme syndicale revendicative qui a annoncé une grève illimitée, annonce un durcissement du mouvement si le gouvernement ne trouve aucune solution.

Interrogé sur ses attentes de la grève déclenchée, Monsieur Gan-Fare dit espérer que la pression consécutive aux pertes de recettes pour fait de grève dans l'administration amènera le pouvoir à lâcher du lest.

Pour écouter l'interview, cliquez sur l'image principale de l'article !

Photo de Fréjus Quenum à côté d'une carte du monde
Fréjus Quenum Journaliste, présentateur et reporter au programme francophone de la Deutsche Welle@frejusquenum