Les gros titres de la presse allemande
13 mars 2008Publicité
Erdogan invite Merkel en Allemagne, titre la Frankfurter Allgemeine Zeitung, qui publie une longue interview du premier ministre turc. Dans celle-ci, Reccep Tayyip Erdogan propose à la chancelière allemande de s'adresser avec lui à la communauté turque d'Allemagne, comme il l'a fait à Cologne le 10 février. Il estime également que les Turcs doivent s'intégrer dans leur pays d'accueil et en maîtriser la langue, mais il souligne l'importance de « l'unité dans la diversité ». « Les sociétés qui craignent l'autre sont des sociétés qui ne sont pas sûres de leurs propres valeurs » déclare-t-il au quotidien.
En première page de die Welt, la photo d'un petit garçon qui brandit une mitraillette devant une foule de drapeaux, en Iran. Avant les élections législatives de demain, la tendance islamique dure se fait à nouveau entendre, écrit le journal. Plusieurs centaines de personnes, accompagnées d'enfants, sont venus manifester hier devant l'ambassade du Danemark contre la réimpression d'une caricature du prophète Mahomet. Pourtant, souligne die Welt, la plupart des Iraniens en ont assez des fanatiques religieux. Mais comme les candidats réformateurs ont été écartés par le conseil des gardiens de la révolution, beaucoup ne veulent même pas se rendre aux urnes.
« L'éternel ministre » : la Tageszeitung publie en Une la photo du ministre président conservateur de la Hesse qui pose fièrement devant le drapeau de son Land. Après le flirt des sociaux-démocrates avec l'extrême gauche et le chaos électoral dans la région de Hesse, le chrétien-démocrate Roland Koch est celui qui profite de la crise du SPD. Il peut à présent rester quatre années de plus à la tête de la région.
Beck défend l'agenda de Schröder, titre la Süddeutsche Zeitung. Cinq ans après le changement de cap de la politique sociale en Allemagne, la direction du SPD a tiré un bilan positif des réformes engagées par l'ancien chancelier Gerhard Schröder, réformes qui ont selon le parti permis de créer un million d'emplois. Le président du parti social-démocrate, Kurt Beck, a estimé que l'agenda 2010 – c'est ainsi qu'on avait baptisé le programme de réformes – avait été l'amorce d'un grand succès pour l'économie et le marché du travail.
En première page de die Welt, la photo d'un petit garçon qui brandit une mitraillette devant une foule de drapeaux, en Iran. Avant les élections législatives de demain, la tendance islamique dure se fait à nouveau entendre, écrit le journal. Plusieurs centaines de personnes, accompagnées d'enfants, sont venus manifester hier devant l'ambassade du Danemark contre la réimpression d'une caricature du prophète Mahomet. Pourtant, souligne die Welt, la plupart des Iraniens en ont assez des fanatiques religieux. Mais comme les candidats réformateurs ont été écartés par le conseil des gardiens de la révolution, beaucoup ne veulent même pas se rendre aux urnes.
« L'éternel ministre » : la Tageszeitung publie en Une la photo du ministre président conservateur de la Hesse qui pose fièrement devant le drapeau de son Land. Après le flirt des sociaux-démocrates avec l'extrême gauche et le chaos électoral dans la région de Hesse, le chrétien-démocrate Roland Koch est celui qui profite de la crise du SPD. Il peut à présent rester quatre années de plus à la tête de la région.
Beck défend l'agenda de Schröder, titre la Süddeutsche Zeitung. Cinq ans après le changement de cap de la politique sociale en Allemagne, la direction du SPD a tiré un bilan positif des réformes engagées par l'ancien chancelier Gerhard Schröder, réformes qui ont selon le parti permis de créer un million d'emplois. Le président du parti social-démocrate, Kurt Beck, a estimé que l'agenda 2010 – c'est ainsi qu'on avait baptisé le programme de réformes – avait été l'amorce d'un grand succès pour l'économie et le marché du travail.
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