Les gros titres de la presse allemande
26 février 2008Publicité
En première page de la Tageszeitung, la question que se pose l'ensemble de la classe politique allemande après le scrutin de Hambourg : les chrétiens-démocrates vont-ils s'allier aux Verts ? La CDU, le parti d'Angela Merkel, a perdu sa majorité absolue au parlement régional et cherche à présent un partenaire de coalition. Les deux partis veulent entamer des négociations à ce sujet. Toutefois la base de la formation écologiste craint un déchirement du parti. Pour le journal, si une coalition entre conservateurs et Verts voyait le jour à Hambourg, cela élargirait la marge de manœuvre politique de la CDU. Celle-ci pourrait s'allier avec les Libéraux quand c'est possible, avec les sociaux-démocrates quand il le faut et avec les Verts quand ça l'arrange.
La Süddeutsche Zeitung évoque de son côté les querelles internes du SPD, le parti social-démocrate, quant à une éventuelle alliance régionale avec le parti d'extrême gauche, die Linke. Le chef du parti social-démocrate, Kurt Beck, a finalement réussi à imposer son point de vue : laisser à la candidate du SPD dans la Hesse, Andrea Ypsilanti, le libre choix de se faire élire chef de gouvernement régional avec le soutien de die Linke. La Frankfurter Allegemeine Zeitung revient quant à elle sur l'élection présidentielle de Chypre. Beaucoup misaient sur la victoire de l'ancien ministre des affaires étrangères, Ioannis Kassoulides, mais c'est finalement le candidat communiste Demetris Christofias qui l'a remporté haut la main, car de nombreux partisans du président sortant Tassos Papadopoulos lui ont donné leur voix. Pour beaucoup, Ioannis Kassoulides semblait trop enclin à faire des compromis avec les Chypriotes-turcs. Demetris Christofias a certes promis de négocier avec le dirigeant chypriote-turc Mehmet Ali Talat sur le statut de l'île divisée depuis 1974, mais il a aussi mis en garde contre de trop grands espoirs.
Le nouveau Castro est arrivé, titre die Welt. Pourtant, pas de quoi se faire des illusions à la Havanne : Raul Castro est un homme vieux et usé, qui est resté toute sa vie dans l'ombre de son puissant frère et qui ne s'est jamais révolté contre lui. Sans oublier que Fidel Castro n'est pas mort, seulement gravement malade. Ce n'est que lorsqu'il aura disparu que Cuba sera vraiment libre de prendre un nouveau départ.
La Süddeutsche Zeitung évoque de son côté les querelles internes du SPD, le parti social-démocrate, quant à une éventuelle alliance régionale avec le parti d'extrême gauche, die Linke. Le chef du parti social-démocrate, Kurt Beck, a finalement réussi à imposer son point de vue : laisser à la candidate du SPD dans la Hesse, Andrea Ypsilanti, le libre choix de se faire élire chef de gouvernement régional avec le soutien de die Linke. La Frankfurter Allegemeine Zeitung revient quant à elle sur l'élection présidentielle de Chypre. Beaucoup misaient sur la victoire de l'ancien ministre des affaires étrangères, Ioannis Kassoulides, mais c'est finalement le candidat communiste Demetris Christofias qui l'a remporté haut la main, car de nombreux partisans du président sortant Tassos Papadopoulos lui ont donné leur voix. Pour beaucoup, Ioannis Kassoulides semblait trop enclin à faire des compromis avec les Chypriotes-turcs. Demetris Christofias a certes promis de négocier avec le dirigeant chypriote-turc Mehmet Ali Talat sur le statut de l'île divisée depuis 1974, mais il a aussi mis en garde contre de trop grands espoirs.
Le nouveau Castro est arrivé, titre die Welt. Pourtant, pas de quoi se faire des illusions à la Havanne : Raul Castro est un homme vieux et usé, qui est resté toute sa vie dans l'ombre de son puissant frère et qui ne s'est jamais révolté contre lui. Sans oublier que Fidel Castro n'est pas mort, seulement gravement malade. Ce n'est que lorsqu'il aura disparu que Cuba sera vraiment libre de prendre un nouveau départ.
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