Les grands titres de la presse allemande
28 mars 2008Publicité
L’abandon de l'ambitieux projet « Transrapid », qui devait relier Munich à son aéroport, fait la Une de tous les grands quotidiens. La Tageszeitung publie un photomontage où l'on voit le train grande vitesse atterri dans une poubelle. Après une réforme scolaire impopulaire, le désastre financier de sa banque régionale et l'échec de son train magnétique, commente le quotidien, la CSU, le parti conservateur de la Bavière, a besoin, d'ici les élections parlementaires régionales en automne, de trouver d'urgence un thème pour sortir de la morosité.
Le journal berlinois revient également sur la visite du président français Nicolas Sarkozy à Londres. « Entente atomique », c'est le titre de l'article, qui fait référence aux intentions de coopération dans le nucléaire civil entre les deux pays. L'article file ensuite la métaphore amoureuse à propos du comportement du chef d'Etat français avec ses hôtes britanniques, en parlant de « flatterie », de « déclaration d'amour » ou encore d' « opération séduction ».
Même ton pour die Welt, qui intitule son papier « Louanges envers l'ennemi héréditaire ». Un chef d'Etat français véritablement anglophile, on n'avait pas vu ça depuis la nuit des temps, ironise le journal. L'éditorialiste se souvient de la célèbre phrase de Talleyrand, diplomate français de l'époque napoléonienne : « les nations n'ont pas d'amis, elles n'ont que des intérêts ». Mais Nicolas Sarkozy montre comment on peut servir ses intérêts grâce à l'amitié.
Pour la Frankfurter Allgemeine Zeitung les projets de coopération nucléaires entre Paris et Londres montre à quel point l'Allemagne est isolée. Berlin ne risque pas seulement sa crédibilité au sujet de ses ambitieux objectifs climatiques. Des objectifs pour lesquels se bat actuellement la chancelière avec véhémence au sein de l'Union. Le pays perd aussi l'emprise scientifique et économique sur une technologie qui concerne aussi l'avenir énergétique des puissances émergentes en Asie. Le rêve de la coalition des sociaux-démocrates et des Verts de faire de l'Allemagne une île écologique pour les bienheureux connaîtra, de l'avis de la FAZ, un réveil douloureux.
Alors que deux soldats allemands ont été grièvement blessés hier en Afghanistan, la Süddeutsche Zeitung dresse un bilan pessimiste sur l'évolution de la mission de l'Isaf. Les attaques des Talibans sont perfides, peu coûteuses et efficaces, analyse le journal munichois. Personne ne peut ni ne doit s'habituer à un tel quotidien sanglant.
Le journal berlinois revient également sur la visite du président français Nicolas Sarkozy à Londres. « Entente atomique », c'est le titre de l'article, qui fait référence aux intentions de coopération dans le nucléaire civil entre les deux pays. L'article file ensuite la métaphore amoureuse à propos du comportement du chef d'Etat français avec ses hôtes britanniques, en parlant de « flatterie », de « déclaration d'amour » ou encore d' « opération séduction ».
Même ton pour die Welt, qui intitule son papier « Louanges envers l'ennemi héréditaire ». Un chef d'Etat français véritablement anglophile, on n'avait pas vu ça depuis la nuit des temps, ironise le journal. L'éditorialiste se souvient de la célèbre phrase de Talleyrand, diplomate français de l'époque napoléonienne : « les nations n'ont pas d'amis, elles n'ont que des intérêts ». Mais Nicolas Sarkozy montre comment on peut servir ses intérêts grâce à l'amitié.
Pour la Frankfurter Allgemeine Zeitung les projets de coopération nucléaires entre Paris et Londres montre à quel point l'Allemagne est isolée. Berlin ne risque pas seulement sa crédibilité au sujet de ses ambitieux objectifs climatiques. Des objectifs pour lesquels se bat actuellement la chancelière avec véhémence au sein de l'Union. Le pays perd aussi l'emprise scientifique et économique sur une technologie qui concerne aussi l'avenir énergétique des puissances émergentes en Asie. Le rêve de la coalition des sociaux-démocrates et des Verts de faire de l'Allemagne une île écologique pour les bienheureux connaîtra, de l'avis de la FAZ, un réveil douloureux.
Alors que deux soldats allemands ont été grièvement blessés hier en Afghanistan, la Süddeutsche Zeitung dresse un bilan pessimiste sur l'évolution de la mission de l'Isaf. Les attaques des Talibans sont perfides, peu coûteuses et efficaces, analyse le journal munichois. Personne ne peut ni ne doit s'habituer à un tel quotidien sanglant.
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