Les grands titres de la presse allemande
18 mars 2008Publicité
"La peur du Krach", "vent de panique sur les bourses mondiales", "effervescences pour sauver les banques", peut-on lire aujourd'hui à la Une de quotidiens allemands, inquiets.
Les bourses "s'affolent" s'indigent die Welt. "L'économie financière toute entière est embourbée dans une crise de confiance profonde. De moins en moins d'investisseurs font appel à leurs neuronnes et agissent en proie à la panique" déplore le quotidien conservateur. Cette question de confiance est également au centre de l'analyse du Handeslblatt : "les banques centrales, les gardiens financiers et les hommes politiques doivent créer un climat de confiance. Parallèlement, il faut que les banques centrales lance un projet large et consensuel de rachat des entreprises de fonds publiques, tout en émettant des titres à hauteur de plusieurs milliards" ajoute le quotidien économique. La Frankfurter Allgemeine revient sur le rachat de la banque d'investissement Bear Stearns par J.P Morgan, l'une des plus grands établissements bancaire américain. "Bear Stearns n'appartenaient certes pas à la famille des très grandes banques, souligne le journal de Francfort, mais c'était une banque respectable et très expérimentée. La crise est désormais arrivée à New-York, le plus important centre financier mondial"La Süddeutsche Zeitung s'indigne du comportement du comité interrnational des Jeux. "Il en va du sport comme d'un produit" s'indigne le quotidien de Munich. "En ce qui concerne leurs objectifs, le sport et la Chine se ressemblent".
Ce même journal revient également sur l'escalade des tensions au Nord du Kosovo. « Les Nations Unis perdent le contrôle » constate la Süddeutsche. « La stratégie de l'ONU témoigne de l'affolement général qui règne au sein de la communauté internationale depuis la proclamation d'indépendance unilatérale du Kosovo ».
Pour la Frankfurter Rundschau, Belgrade semble vouloir sérieusement démontrer qu'elle veut avoir le contrôle total, au moins sur les zones serbes. « Si elle y parvient, prévient le quotidien, Kosovo restera pour une durée illimitée un pays divisé ».
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