Les détournements d'aide humanitaire.
19 février 2009En Allemagne, il existe un dispositif assez simple pour la collecte et le don de vêtements usagés via des containers disposés un peu partout dans les rues. La vente des vêtements sert ensuite à financer des actions humanitaires. Mais de plus en plus de petits malins en profitent pour se remplir les poches en placants des bennes illégales. Le produit de leur récolte est destiné à la revente à un prix compris entre 300 et 1000 euros la tonne... L’an dernier la mairie de Munich a ainsi fait enlever 300 containers illégaux.
Isabelle Hartmann s'est penchée sur le problème à Munich, où 300 bennes sauvages ont été recensées en 2008.
En Turquie, un ancien chef de gouvernement, Necmettin Erbakan, s’est retrouvé au coeur d’un scandale lié à l’aide humanitaire. L’affaire remonte au conflit en ex-Yougoslavie. Une partie de l’aide récoltée alors par les Turques pour venir en aide aux musulmans bosniaques semble bien n’être jamais parvenu à destination.
Par Jerôme Bastion
Egalement dans cette émission : Le Minitel n’est pas mort !
Malgré le développement de la micro informatique et d’Internet, et bien qu’il ne soit plus proposé par France Télécom, le Minitel n’a pas encore dit son dernier mot. Utilisé par près de 25 millions de personnes en 2000, le Minitel propose aujourd’hui encore près de 4000 services télématiques, et reste apprécié par de nombreux professionnels pour sa robustesse, sa simplicité et son coût modique.
Un reportage de Laurent Berthault.
Sortir en Europe : L'Affordable Art Fair à Bruxelles
Après Londres, New York, Sydney Amsterdam et Paris, l'Affordable Art Fair s'installe à Bruxelles. Cette Foire, dont le but est de « rendre l'art contemporain accessible à tous », propose des oeuvres vendues 100 à 5 000 euros. L'AAF, qui compte 20.000 visiteurs à chaque édition, est également un lieu de rencontre entre galeristes, jeunes artistes et grand public, avec ateliers et démonstrations à l'appui.
Par Jessica Jouve
Chronique media : La presse ukrainienne en crise
La grave crise qui touche les médias à Kiev a conduit plusieurs titres bien installés à mettre la clé sous la porte, alors que d'autres ont connu de drastiques réductions d'effectifs. Des phénomènes parfois doublés d’une forte reprise en main éditoriale par les oligarques propriétaires de certains titres, la pression augmentant à mesure que se rapproche le scrutin présidentiel, prévu fin 2009.
Par Camille Magnard.