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Le G8 prône la fermeté face à l'Iran

30 mars 2010

Les ministres des Affaires étrangères du G8 réunis à Ottawa au Canada appelé la communauté internationale à prendre des mesures appropriées et fortes sur le dossier iranien.

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Un technicien iranien à l'UFC (Uranium Conversion Facility) d'IspahanImage : AP

Un tiers des armes atomiques détenues par la Russie et les Etats-Unis doit être détruit dans les prochaines années. C'est ce que dit le nouveau traité START signé vendredi par Barack Obama et Dmitri Medvedev. Et pourtant, dans le même temps, de plus en plus de pays vont y avoir accès. Celui qui inquiète le plus les membres du G8 restant bien sûr l'Iran qui continue à développer son programme nucléaire malgré les menaces du Conseil de sécurité de l'ONU. Guido Westerwelle, le chef de la diplomatie allemande:

USA Russland Abrüstung Barack Obama Pressekonferenz
Barack Obama lors de la conférence de presse sur le nouveau traité STARTImage : AP

« Nous continuons à tendre la main à l'Iran, car nous voulons des négociations, nous voulons des résultats. Mais si l'Iran refuse de jouer la carte de la transparence, de la coopération, s'il poursuit son programme nucléaire, alors nous allons étendre le catalogue des sanctions. »

Symbolbild Bildmontage Westerwelle vor der Iranischen Flagge
Guido Westerwelle veut des résultats dans le dossier iranienImage : DW-Montage

C'est le message qui ressort également du communiqué rendu par les ministres des Affaires étrangères du G8. Il faut selon eux que la communauté internationale affiche sa détermination face aux activités nucléaires de la République islamique. Et si le mot sanctions n'est pas utilisé, il reste en filigrane des discussions. La France, les Etats-Unis et la Grande-Bretagne, eux, y sont favorables. Hans-Ulrich Klose du SPD, le parti social-démocrate allemand:

Iran Atomstreit Demonstration in Berlin
Une manifestation à Berlin contre le programme nucléaire iranienImage : AP

« Il faut que ce soient des sanctions qui ne touchent pas la population mais les protagonistes iraniens. On peut penser à des sanctions contre des hommes politiques de haut rang, ou encore contre les présidents des universités dans lesquelles les étudiants sont poursuivis. On pourrait leur interdire de voyager dans l'Union européenne ou dans d'autres pays. Une interdiction complète des ventes d'armes à l'Iran est également envisageable. Certains évoquent aussi les livraisons d'essence. Mais pour moi, le plus important, c'est que ces sanctions soient établies sur la base d'une décision du Conseil de sécurité. Toute autre solution serait une solution de fortune. »

Et si la Russie pourrait soutenir un tel plan, la Chine, elle, exige une résolution diplomatique du conflit.

Auteur: Audrey Parmentier/Michael Götschenberg
Edition: Sandrine Blanchard