Le budget de l'Union très contesté par les eurodéputés

• Mauvais point pour le système éducatif en Europe

La lenteur des réformes en matière d’éducation et de formation menace la compétitivité européenne à long terme : c’est le bilan négatif dressé par la Commission dans un rapport rendu mercredi, un rapport annuel dans lequel Bruxelles dresse un état des lieux des progrès accomplis en direction des objectifs de la Stratégie de Lisbonne. La Stratégie de Lisbonne qui est un vaste processus lancé en 2000 et destiné à maintenir la compétitivité de l’économie européenne face aux Etats-Unis et à la Chine notamment. Le rapport de la Commission souligne ainsi que trop de jeunes quittent prématurément l’école : ils sont six millions chaque année à quitter le système scolaire sans diplôme.

• Libéralisation des services postaux

Les 27 se sont mis d’accord lundi sur la libéralisation totale des services postaux, mais celle-ci n’interviendra qu’à partir du 1er janvier 2011. Au-delà de cette date, les Européens pourront donc définitivement renoncer à leur poste nationale pour envoyer leur courrier. L’Allemagne, elle, a annoncé qu’elle allait devancer l’appel et introduire cette libéralisation dès le 1er janvier prochain.

• Rude bataille autour du budget de l'Union

Le Parlement européen examine en ce moment le projet de budget 2008 présenté par le Conseil. Et le moins qu’on puisse dire c’est que les eurodéputés ne sont pas du tout d’accord. Ils s’inquiètent en effet du manque de moyens de ce budget. En clair : les Etats-membres, principaux financeurs de l’Union, ne veulent pas donner assez d’argent. Après de longues discussions, les eurodéputés ont donc proposé plus de 1700 amendements. Et selon eux, le budget 2008 n’accorde pas assez de moyen à la recherche et aux politiques extérieures. Depuis Bruxelles, Clarisse Sérignat.

• Revue de presse européenne : l'Ukraine, plus divisée que jamais après les élections législatives

Dimanche dernier, les électeurs ukrainiens ont voté pour élire leurs députés et déterminer qui va diriger le prochain gouvernement. Et à l’issue de ce vote, rien n’est sûr : le parti de l'actuel Premier ministre Viktor Ianoukovitch et celui du parti d'opposition de Ioulia Timochenko arrivent tous les deux en tête. Devançant notamment le parti du président Viktor Iouchtchenko. Alors, comment la presse européenne analyse-t-elle ce nouveau rebondissement de la politique en Ukraine ? C’est ce que nous explique Barbara Gruber.

• Sarkozy, la BCE et les Allemands

Les attaques du Président français Nicolas Sarkozy contre la Banque Centrale Européenne mettent à rude épreuve la patience des partenaires européens. Notamment l’Allemagne pour laquelle l’indépendance de la Banque centrale est un dogme sur lequel il n’est pas question de transiger. Alors, quelles peuvent être les répercussions de cette mésentente et que signifie-t-elle ? On écoute l’analyse de Henrik Uterwedde, politologue à l’Institut franco-allemand de Ludwigsburg. Il est interrogé par Elisabeth Cadot.