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La FIFA débarassée de la corruption?

Tamara Wackernagel22 décembre 2015

Le président de la Fédération internationale de foot, Sepp Blatter, et le président de la fédération européenne, Michel Platini, sont suspendus pour huit ans de toute activité lié au football.

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Schweiz FIFA-Zentrale in Zürich
Image : Getty Images/AFP/F. Coffrini

"Le moment est historique", juge le quotidien Die Welt. Quarante ans après l’entrée de Sepp Blatter à la FIFA, "le monde du football international met enfin un terme à l’impunité et l’anarchie qui régnait au plus haut de ses instances". Et pas de doute : deux têtes viennent de tomber, bien d’autres suivront. "Enfin un retour à la réalité pour cette institution", salue le journaliste. Son collègue de die tageszeitung est plus mesuré : le jugement montre surtout "à quel point le Comité d’Éthique de la FIFA manque de transparence. Si Blatter et Platini ont écopé de huit ans de suspension seulement, c’est parce que les preuves relatives aux accusations de corruption ne suffisaient pas à une condamnation plus lourde".

L'ancien vice-président de la FIFA exclu à vie

Or, note la taz, l’ancien vice-président de la FIFA Jack Warner "se voit lui exclu à vie" de toute activité lié au football - cela "sans que les preuves à son égard soient mieux établies". Alors, conclut la taz, "la Fédération internationale doit encore travailler à sa crédibilité!" La Süddeutsche Zeitung, elle, compte surtout sur les instances juridiques nationales pour vraiment provoquer le changement dans le monde du sport. "La justice américaine considère déjà la FIFA comme une organisation criminelle". Il y a bien des chances que ce soit "la prison" qui attende Sepp Blatter et ses comparses.

L'Espagne résiste aux courants populistes


Après les élections législatives de dimanche 20 décembre, deux partis - Podemos et Ciudadanos - font leur entrée au Parlement. Et "à la différence de l'Allemagne - et de bien d'autres pays européens - il n'y a pas eu en Espagne d'émergence de partis d'extrême droite", note la Süddeutsche Zeitung. L'euroscepticisme n'est pas non plus en vogue. "Un développement réjouissant", juge la Süddeutsche. "Et ce n'est qu'un début" renchérit la taz. Podemos, arrivé troisième dimanche dernier, "va sans aucun doute dicter les thèmes" des prochaines législatures. "Ceux qui se refusent à accepter cette avancée vont perdre des voix, dans quatre ans, ou même avant!".