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La crise du gaz fait les affaires du nucléaire

5 mars 2009

Les récentes interruptions de gaz russe en Europe ont donné des arguments aux partisans du nucléaire et certains pays, comme la Suède, ont décidé de relancer leur programme interrompu depuis des années

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Image : picture alliance/dpa

Les centrales nucléaires suédoises devaient en effet disparaître d’ici 2010. C’était en tous cas ce que la Suède avait décidé par référendum en 1980. A cette époque, la Suède était à l’avant-garde du mouvement anti-nucléaire en Europe. Mais le 5 février dernier, le gouvernement de centre-droite a annoncé sa décision jugée « historique » par le premier ministre Fredrik Reinfeld : le royaume scandinave abandonne le moratoire sur la construction de nouvelles centrales, jusqu’à nouvel ordre. Comment expliquer ce revirement ?

Correspondance de Anne Françoise Hivert.

En Allemagne, les centrales nucléaires fournissent près du quart de l’approvisionnement en électricité de l’Allemagne. D’ici 2020, cette part doit tendre vers ... zéro, c’est ce qu’avait décidé le gouvernement Schröder en juin 2000. Mais un changement de majorité aux législatives de septembre prochain pourrait remettre en cause cet accord: les exploitants de centrales espèrent obtenir un rallongement de l’exploitation des centrales. Les menaces sur le climat par les rejets de CO2 et les dépendance vis-à-vis des importations de gaz russe sont autant d’arguments tout trouvés. Face à cela, les anti-nucléaires, très bien organisés en Allemagne, se préparent eux aussi à la bataille.

Reportage de Sophie Grenery.

La Slovaquie a été pour sa part l'un des pays européens les plus durement touchés par la crise du gaz. Le pays est en effet entièrement dépendant de la Russie et il a dû être dépanné par son voisin tchèque pendant le conflit gazier entre la Russie et l'Ukraine. Le gaz russe servant dans ce pays non seulement au chauffage mais aussi à la production d’électricité. Bratislava songe donc sérieusement aà ugmenter sa production nucléaire, en partie arrêtée car non conforme aux normes européennes.

Un reportage signé Alexis Rosenzweig.