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La crise au vol...

Christophe Lascombes27 juillet 2009

Si Ulla Schmidt, Ministre fédéral de la santé, revient d'Espagne avec une Mercedes en moins et une polémique en plus, les journaux allemands s'intéressent aussi à l'Iran ou aux projets du Ministre du Travail.

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Qui m'a piqué ma voiture ? Ulla Schmidt a reconnu avoir utilisé sa Mercedes de service pendant ses vacances en Espagne... après se l'être fait voler !Image : AP

Pour Die Welt, la proposition d'Olaf Scholz de prolonger la durée de subvention des préretraites n'est qu'un retour en arrière. Pour les électeurs, l'accueil est favorable, on s'en doute. La plupart des Allemands préfèrent partir à 60 ans plutôt qu'à 65, ou à 67, et surtout pas à 69. Mais si de moins en moins d'actifs financent toujours plus de retraités sur une période toujours plus longue, cela ne pourra pas fonctionner, même si les politiques essaient de le faire croire pour des raisons électorales.

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Nous serons de plus en plus nombreux à vouloir profiter de notre retraite. Mais qui paiera ?Image : dpa

En termes d'âge, notre société n'offre aucune référence fiable, reprend la Frankfurter Rundschau. Au-delà de 50 ans, on est trop vieux pour donner son sang. Mais on peut encore courir le marathon à 70 ans. On a des réductions dans les transports en commun à partir de 60 ans, mais le versement de la retraite, lui, arrive toujours plus tard. Notre société oscille entre les pubs de sexagénaires avenants qui partent en croisière et le déficit cruel en personnels de soin pour nos grands-parents séniles.

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Le volume financier des soins aux personnes âgées ne cesse d'augmenter. Qui paiera demain ?Image : AP

Le quotidien de Francfort revient aussi sur la démission du vice-président iranien. Un événement qui fait dire à la Süddeutsche Zeitung : il n'y a pas une semaine, Mahmoud Ahmadinejad était encore aux pieds du Guide Suprême, l'ayatollah Chamenei, qui démontrait au monde qui avait le pouvoir en Iran. Sept jours après seulement, l'obéissant se rebelle et renonce à son bras droit. Mais ce conflit n'est pas fini car Ahmadinejad a aussitôt nommé le dégradé à la tête de sa chancellerie et en a fait son conseiller personnel.

Iran: Ahmadinedschad ist der iranische Präsident
L'homme-lige du pouvoir religieux iranien redresse la tête et affronte son ancien maître. Jusqu'où ira-t-il ?Image : dpa

La fracture apparue dans les fondements de l'Etat islamique à la suite de l'élection présidentielle, vient maintenant d'atteindre le camp radical, observe la Tageszeitung. Toute la semaine dernière, le Guide Suprême a fait feu de tout bois pour obliger Mahmoud Ahmadinejad à répudier son vice-président. Pourtant, Chamenei se trompe lourdement s'il croit pouvoir mater ainsi ses opposants.

Iran Atom Präsident Mahmud Ahmadinedschad
L'Iran veut le nucléaire. Le reste du monde le lui refuse. Quelle issue ?Image : AP

Lorsque les loups se mangent entre eux, ce peut être le signe avant-coureur de bouleversements majeurs, souligne la Frankfurter Allgemeine Zeitung. Ce changement, on pourrait le souhaiter aux Iraniens, bien que les opposants à Ahmadinedjad ne soient pas forcément les interlocteurs préférés de la communauté internationale. Mais pour compliquer encore plus la situation, le conflit au sujet du programme nucléaire de Téhéran est loin d'être réglé.