La CDU conserve Hambourg, nouvelle percée de Die Linke
25 février 2008Publicité
Les Verts sont en effet en position de force à Hambourg, même s'ils ont perdu près de trois points par rapport aux dernières élections régionales. Les questions environnementales divisent toutefois les deux partis, notamment la construction d'une centrale thermique voulue par la droite, bête noire des écolos. Reinhard Bütikofer, président des Verts, est donc encore très prudent quant à une éventuelle coalition chrétiens-démocrates / écologistes, une alliance qui serait une grande première au niveau régional:
"Mettre au vert la CDU, c'est en fait une idée des stratèges de la CDU. Il ne s'agit pas d'un projet de notre parti écologiste. Notre projet écolo, c'est de mettre en oeuvre une autre politique à Hambourg, notamment dans le domaine de l'éducation et de l'environnement. Il ne s'agit définitivement pas de colorier les chrétiens-démocrates en vert, mais de proposer de nouvelles perspectives à la ville-Etat de Hambourg."
De nouvelles perspectives pour Hambourg - notamment davantage de justice sociale - c'est le combat également du parti d'extrême-gauche die Linke qui fait son entrée au parlement régional. Représentée désormais dans 10 des 16 Länder, dont quatre à l'ouest, die Linke se pose en candidat sérieux des sociaux-démocrates du SPD qui ne voulaient à l'origine en aucun cas collaborer avec d'anciens communistes. Seulement voilà, Kurt Beck, président du SPD, n'a pas démenti des intentions qui lui sont prêtées de soutenir la volonté d'Andrea Ypsilanti de former un gouvernement en Hesse, avec l'appui du parti de gauche. Intention vivement critiquée à droite. Roland Pofalla, secrétaire général de la CDU, ne veut pas entendre parler de ce genre d'alliance au niveau fédéral.
"La grande coalition a un devoir historique. Nous sommes à la tête du pays jusqu'en 2009. Ce qui ne nous empêche pas toutefois de critiquer Kurt Beck et le SPD lorsqu'il est question de mettre Madame Ypsilanti à la tête d'un gouvernement régional avec l'aide de la gauche radicale. Loin de nous cependant l'idée de nouvelles élections, car le choix des urnes ne se discute pas."
Rappelons que la grande coalition au pouvoir à Berlin est composée des unions chrétiennes et des sociaux-démocrates. Des sociaux-démocrates du SPD bien en mal avec leur identité de gauche.
"Mettre au vert la CDU, c'est en fait une idée des stratèges de la CDU. Il ne s'agit pas d'un projet de notre parti écologiste. Notre projet écolo, c'est de mettre en oeuvre une autre politique à Hambourg, notamment dans le domaine de l'éducation et de l'environnement. Il ne s'agit définitivement pas de colorier les chrétiens-démocrates en vert, mais de proposer de nouvelles perspectives à la ville-Etat de Hambourg."
De nouvelles perspectives pour Hambourg - notamment davantage de justice sociale - c'est le combat également du parti d'extrême-gauche die Linke qui fait son entrée au parlement régional. Représentée désormais dans 10 des 16 Länder, dont quatre à l'ouest, die Linke se pose en candidat sérieux des sociaux-démocrates du SPD qui ne voulaient à l'origine en aucun cas collaborer avec d'anciens communistes. Seulement voilà, Kurt Beck, président du SPD, n'a pas démenti des intentions qui lui sont prêtées de soutenir la volonté d'Andrea Ypsilanti de former un gouvernement en Hesse, avec l'appui du parti de gauche. Intention vivement critiquée à droite. Roland Pofalla, secrétaire général de la CDU, ne veut pas entendre parler de ce genre d'alliance au niveau fédéral.
"La grande coalition a un devoir historique. Nous sommes à la tête du pays jusqu'en 2009. Ce qui ne nous empêche pas toutefois de critiquer Kurt Beck et le SPD lorsqu'il est question de mettre Madame Ypsilanti à la tête d'un gouvernement régional avec l'aide de la gauche radicale. Loin de nous cependant l'idée de nouvelles élections, car le choix des urnes ne se discute pas."
Rappelons que la grande coalition au pouvoir à Berlin est composée des unions chrétiennes et des sociaux-démocrates. Des sociaux-démocrates du SPD bien en mal avec leur identité de gauche.
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