L'Égypte replonge dans la violence
28 janvier 2013Dans un discours à la nation dimanche soir (27 janvier), le chef de l'État égyptien a convié les représentants des forces politiques, de l'opposition comme de partis le soutenant, à discuter au palais présidentiel au Caire. Mais la principale coalition de l'opposition égyptienne a rejeté un appel du président islamiste Mohamed Morsi le qualifiant de "vide de sens" et "de façade".
Annonçant la mise en place de l'état d'urgence, ce dernier a déclaré : « Afin d'éviter un bain de sang, pour assurer la sécurité publique contre les vandales et les criminels et pour protéger les citoyens, j'ai décidé d'instaurer l'état d'urgence pour une durée de 30 jours dans les provinces de Port Saïd, Suez et Ismailiyya. »
Autres mesures exceptionnelles
Le pays est secoué par des violences meurtrières qui ont fait 46 morts en trois jours. Si les violences persistaient, le président a tout de même menacé dans un discours au ton offensif qu'il prendrait d'autres mesures exceptionnelles.
On écoute la réaction d'un voisin de l'Égypte : Mohamed Salah Kherigi, le vice-président de la Ligue tunisienne des droits de l'Homme.
Il a été joint par Carole Assignon.