1. Aller au contenu
  2. Aller au menu principal
  3. Voir les autres sites DW

Kerry de retour en Israël

Emilie Beaujard2 janvier 2014

John Kerry, est arrivé ce jeudi en Israël. Le secrétaire d'Etat américain veut rallier Israël et l'Autorité Palestinienne à un projet d'accord-cadre traçant les grandes lignes d'un règlement final.

https://p.dw.com/p/1AkPY
John Kerry in Israel 2. Januar 2014
Image : BRENDAN SMIALOWSKI/AFP/Getty Images

John Kerry arrive en Terre Sainte avec de grands espoirs : selon ses conseillers il se donne jusqu’à dimanche pour faire signer un accord intermédiaire aux Israéliens et aux Palestiniens. Accord qui servira ensuite de base pour la poursuite des négociations jusqu’en avril. A cette date, espère-t-il, il pourra ramener à Washington un accord de paix final.

Mais du côté des Palestiniens, on prédit déjà l’échec de cette mission. Le président palestinien fait savoir que sans avancée concrète d’ici avril, les Palestiniens ne prolongeront pas leur participation aux négociations et ils se tourneront vers les instances des Nations Unies. Leur but est clair : mettre un terme à la colonisation israélienne en Cisjordanie et à Jérusalem-Est. Depuis la reprise des négociations, des milliers de nouveaux logements ont été construits et les Palestiniens menacent de saisir la cour pénale internationale. Sur la question des colonies, les Palestiniens ont désormais un allié de poids : l’union européenne dont les nouvelles lignes directrices sont entrées en vigueur ce 1er janvier. Désormais, les entités israéliennes basées dans les colonies ou qui ont des liens avec elles seront exclues des programmes d'aides européens.

Samer Issawi, est l'un des 26 prionniers palestiniens libérés par Israël
Samer Issawi, est l'un des 26 prionniers palestiniens libérés par IsraëlImage : picture alliance/AP Photo

Politiquement, l’année 2014 pourrait être celle de la réconciliation entre le Fatah de Cisjordanie et le Hamas de Gaza. Lâchés par ses soutiens égyptiens, le Hamas se dit maintenant prêt à entrer dans un gouvernement d’union nationale. Mais pour cela, encore faut-il que des élections générales soient organisées. Et sur ce point, les dirigeants palestiniens ne semblent pas y mettre du leur surement parce qu’aujourd’hui personne ne peut prédire l’issue du scrutin. Ces dernières années, les palestiniens se sont montrés de plus en plus critique vis-à-vis de Mahmoud Abbas.