Groupe D
18 juin 2018
Argentine
Une Coupe du monde sans l'Argentine n'aurait pas la même saveur. Après tout, l'Albiceleste se rend sur la scène mondiale pour la 16ème fois de son histoire. Un tournoi qu'elle connaît bien, puisqu'elle l'a remporté à deux reprises (en 1978 et en 1986), sans oublier les trois finales perdues, en 1930 (contre l'Uruguay), en 1990 et en 2014 contre l'Allemagne.
Et pourtant, les Argentins sont passés à peu de choses de rester à la maison. Heureusement pour eux, ils ont Lionel Messi dans leurs rangs. Auteur d'un triplé en Equateur lors de la toute dernière journée des qualifications de la zone Amérique du Sud, le quintuple Ballon d'Or est le fer de lance de cette sélection argentine, en compagnie de Javier Mascherano, Sergio Agüero ou encore du jeune Pablo Dybala. Dans ce groupe D, l'Argentine est évidemment favorite.
Islande
L'Islande, cette île du Nord de l'Europe, n'a beau compter que 330 000 habitants (soit l'équivalent de la population de la ville de Bonn), elle possède une sélection qui est de plus en plus redoutable. Après une première qualification à l'Euro il y a deux ans (où ils s'étaient arrêtés en quarts de finale), les Islandais effectuent leur baptême du feu sur la scène internationale.
Menés par Gylfi Sigurdsson, le meneur de jeu d'Everton en Angleterre, ou encore Alfred Finnbogasson, auteur de 12 buts en 22 rencontres de Bundesliga avec Augsburg, les Islandais comptent bien créer la surprise lors de cette Coupe du monde.
Après tout, on ne manque pas d'idées dans ce pays, dont 85% de l'énergie produite provient de ressources renouvelables, dont la moitié est géothermique. Autrement dit, l'Islande est bouillante à l'idée de participer au premier Mondial de son histoire.
Croatie
Le meilleur parcours de la Croatie en Coupe du monde remonte à 1998. Lors de sa première participation, l'équipe au maillot à damier s'est hissée dans le dernier carré et a longtemps cru à une qualification pour la finale, avant que Lilian Thuram ne marque à deux reprises pour la France.
Depuis cette formidable épopée, la Croatie n'est plus parvenue à sortir de la phase de poules. Qualifiés pour la cinquième fois de leur histoire après avoir sorti la Grèce en barrages, les Vatreni ("Les Flamboyants") comptent bien changer la donne.
Pour ce faire, ils s'appuient notamment sur Luka Modric, la star du Real Madrid, épaulé par Ivan Rakitic. En attaque, les fougueux Andrej Kramaric (Hoffenheim) et Ante Rebic (Eintracht Francfort) sont chargés de libérer des espaces pour l'expérimenté Mario Mandzukic.
Si la Croatie est connue dans le monde entier, c'est notamment parce qu'elle est à l'origine d'une tenue vestimentaire bien particulière : la cravate.
Au XVIIème siècle, le roi de France Louis XIII avait créé un régiment de hussards croates, qui portaient un foulard noué autour du cou.
Quelques années plus tard, le roi Louis XIV donna le nom de "Royales-Cravates" à ce régiment, "Cravate" étant un dérivé du mot "croate".
Nigeria
Sixième participation pour les Super Eagles au Mondial, eux qui n'ont raté que l'édition 2006 en Allemagne depuis leur première qualification, en 1994. A trois reprises, les Nigérians ont atteint les huitièmes de finale : en 1994, en 1998 ainsi qu'en 2014 au Brésil, où ils avaient été éliminés par la France 2-0.
Il est loin, le temps des Rashidi Yekini, George Finidi ou Nwankwo Kanu, les héros de tout un pays qui avaient mis le Nigeria sur la carte du monde, il y a 24 ans.
Aux Etats-Unis, les Super Eagles ont d'ailleurs laissé de très bons souvenirs, en sortant des poules lors de leur toute première participation à une Coupe du monde, puis en remportant l'or deux ans plus tard lors du tournoi olympique disputé à Atlanta en 1996, après des parties épiques contre le Brésil en demies puis contre l'Argentine en finale.
S'il est vrai que le Nigeria ne brille plus autant qu'avant, il possède toutefois de solides arguments. Sous la houlette du technicien allemand Gernot Rohr, les leaders que sont Victor Moses de Chelsea, Alex Iwobi d'Arsenal se sont épanouis.
Sans oublier bien évidemment, John Obi Mikel, le capitaine, qui a tout à fait confiance en ses coéquipiers pour faire bonne figure en Russie.
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