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Grève de la presse guinéenne endeuillée

Fréjus Quenum9 février 2016

Quatre associations de la presse guinéenne ont appelé à une journée sans presse pour demander des explications sur la mort d'un journaliste vendredi. Aucun organe n'a émis et la presse écrite était absente des kiosques.

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Les acteurs de presse en Guinée réclament la justice pour leur confrère
Les acteurs de presse en Guinée réclament la justice pour leur confrèreImage : Getty Images/AFP/C. Binani

La manifestation aura duré de 6H à 22H locales. Le journaliste, El Hadj Mohamed Diallo est décédé après avoir été touché par une balle alors qu'il était en reportage au siège du principal parti d'opposition "Union des Forces Démocratiques de Guinée" (UFDG) à Conakry. Des violences avaient éclaté au moment où un responsable de ce parti, soupçonné de se rapprocher du pouvoir, tentait d'accéder à une réunion du parti malgré son exclusion la veille. Des coups de feu sont partis et le journaliste Mohamed Diallo s'est effondré. Il rendra l'âme peu après à l'hôpital. Colère donc au sein de la corporation qui en avait déjà ras-le-bol. Mais quelle utilité pour cette journée sans presse ?

Ecoutez ci-dessous les explications de Amadou Tham Camara, président de l'Association guinéenne de la presse en ligne !

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Lundi déjà, une marche était organisée en mémoire du journaliste El Hadj Mohamed Diallo dont la dépouille a été mise en terre dimanche en banlieue de Conakry. Quant aux deux responsables de l'UFDG en conflit, Cellou Dalein Diallo et Bah Oury, ils ont été entendus dans l'enquête. Les deux se renvoient la responsabilité de ce drame.

Depuis un peu plus de six mois, un autre journaliste guinéen est porté disparu. Il s'agit de Chérif Diallo un journaliste reporter d'images de la chaîne de télévision privée guinéenne "Espace TV". Sa famille est sans nouvelle de lui depuis le 23 juillet 2015.