Goodluck Jonathan peine à former son équipe
30 juin 2011A Abuja comme dans les autres grandes villes du Nigeria, l'impatience de découvrir enfin le visage du gouvernement Goodluck Jonathan se fait sentir à mesure que les noms des ministres sont annoncés au compte gouttes. Et pour cause, la main tendue du nouveau pouvoir à l'opposition a laissé un goût d'inachevé.
Mais à Abuja, la capitale politique secouée par des attentats meurtriers attribués au groupe islamiste Boko Haram, la lenteur observée dans la formation du gouvernement ne suscite guère de discussions. Dans le nord du pays par contre, fief de l'opposant Muhammadu Buhari, les traces des violences postélectorales sont toujours vivantes et les populations sont de plus en plus impatientes.
Ecoutez ci-dessous les explications de Bob Barry.
Edition : Marie-Ange Pioerron