Gao, paradis des enjôleurs
11 janvier 2017Publicité
Nous sommes à Gao. Il est onze heures du matin, les premiers bus en provenance de Bamako atteignent la ville. Les passagers ont deux jours et deux nuits de voyage éprouvant derrière eux.
La journée des intermédiaires, surnommés les "enjôleurs" commence. À eux de convaincre les jeunes hommes et femmes qui arrivent à Gao, candidats à l'exil européen de faire d'eux leur passeur. Prochaines étapes : l'Algérie, puis la Libye. Aujourd’hui, la journée n'a pas été bonne pour Ibrahim, un des passeurs. Jan Philipp Scholz l'a rencontré. Son reportage à écouter ci-dessus.