Faut-il craindre de nouvelles violences après la présidentielle au Liberia ?
9 novembre 2011Les bureaux de vote n'ont pas attiré les foules mardi au Liberia. Il est vrai qu'il ne s'agissait plus de départager deux candidats. Ellen Johnson Sirleaf, la présidente sortante, était seule en lice suite à l'appel au boycott de l'opposant Winston Tubman. Certains craignent désormais une flambée de violence, alors que le pays n'a toujours pas pansé les plaies de deux terribles guerres civiles.
Winston Tubman a d'ores et déjà déclaré qu'il ne reconnaitrait pas le résultat du scrutin. Au premier tour, il avait recueilli 33% des voix, contre 44% à Mme Sirleaf. Après quoi il a dénoncé des fraudes, et s'est donc retiré du second tour. Une décision critiquée par l'Union africaine, et aussi par l'organisation régionale, la Cédéao. Chez le voisin ivoirien, l'appel au boycott n'est pas vu non plus d'un bon œil par ceux qui œuvrent à la paix. Ecoutez ci-dessous la réaction d'Alain Zouzou, il est chercheur au Centre de recherche et d'action pour la paix, à Abidjan.
Auteur : Marie-Ange Pioerron
Edition : Konstanze von Kotze