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Extrémistes et eurosceptiques au Parlement européen

Elisabeth Cadot26 mai 2014

Le Front national de Marine Le Pen en France, le parti de l'Indépendance (UKIP) pour la Grande-Bretagne mais aussi de l'autre côté de l'échiquier politique, le parti radical grec de gauche ont emporté la mise

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Le Front National, en tête des suffrages européens pour la France, c'est un véritable séisme
Le Front National, en tête des suffrages européens pour la France, c'est un véritable séismeImage : picture-alliance/dpa

Une élection européenne mais des répercussions plutôt nationales... voilà ce que l'on peut constater. Car au niveau du Parlement Européen lui-même, ces groupes plutôt disparates et nationalistes ne seront pas unis. Et "la poussée des extrêmes aura peu de conséquence sur les travaux de l'assemblée et son fonctionnement", a d'ailleurs déclaré la chancelière allemande Angela Merkel. Le Parlement européen restera en effet dominé par les partis de centre-droit et centre-gauche. Mais c'est au niveau national que la pression va se faire sentir, notamment en France.

Pour la chancelière allemande Angela Merkel la poussée extrémiste n'influera guère sur le Parlement Européen
Pour la chancelière allemande Angela Merkel la poussée extrémiste n'influera guère sur le Parlement EuropéenImage : Reuters

Des gouvernements talonnés par les extrémistes

Face à cette " déception", la chancelière allemande a estimé que la meilleure réponse "c'est de se concentrer sur la compétitivité, la croissance et l'emploi". En Allemagne les partis de gouvernement, conservateurs et sociaux-démocrates en coalition, récoltent en effet presque 60% des suffrages. Pas de changement de cap en France donc qui vient de lancer des réformes mais moins d'impôts. En Angleterre, la victoire de Nigel Farage, risque d'inciter à une politique immigratoire plus restricitive. Et peut-être même avancer le référendum sur l'appartenance à l'UE. Quant à la Grèce, on peut s'attendre à un coup de frein sur les réformes impopulaires liées aux prêt internationaux. Les bailleurs de fonds, effrayés, pourraient d'ailleurs se montrer plus conciliants sur la dette grecque. Ouf! Enfin une bonne nouvelle...

Écoutez ci-dessous l'analyse de Jo Leinen, député SPD au Parlement européen