Et si la guerre de 30 ans aidait à résoudre la guerre en Syrie ? / Des artistes du continent sur des scènes françaises

Vu d'Allemagne ouvre cette semaine une page Histoire. Ce 23 mai 2018 marque en effet le début de la guerre de 30 ans, il y a 400 ans. Le 23 mai 1618 débutait un des pires conflits de l'histoire du continent européen. Après "la défenestration de Prague", la guerre, au départ religieuse entre catholiques et protestants, va prendre de l'ampleur. Des forces extérieurs au Saint Empire romain germanique vont bientôt intervenir. Le conflit fera au total entre trois et neuf millions de morts parmi les 15 à 20 millions d'habitants à l'époque. 

Aujourd'hui certains historiens font le parallèle avec la guerre en Syrie. "Utilisation" de la religion, terrain d'affrontement à distance pour d'autres nations, destructions considérables, négociations longues et inefficaces, le conflit syrien se rapproche de la guerre de 30 ans. Les spécialistes allemands estiment que les traités de paix de Westphalie, qui ont mis fin au conflit, peuvent aider à trouver une solution au conflit. On en parle dans la première partie du magazine. 

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Musiques du monde

Dans la seconde partie de ce magazine (dès 7'), direction la France et le Festival International de Musique Universitaire (FIMU) de Belfort. Ca se passe non loin de l’Allemagne, dans l’Est du pays, à quelques kilomètres de la Suisse. Chaque année pour le week-end de la Pentecôte près de 2000 musiciens amateurs de toute la planète se retrouvent dans cette ville de 50 000 habitants pour 5 jours de festival gratuits dans les rues de la ville. Sur une vingtaine de scènes en intérieur et en extérieur, musiques classique, rock, jazz, électronique ou encore musiques du monde se succèdent devant plus de 100 000 personnes.

Cette année encore, jusqu’à ce lundi 21 mai, de nombreux talents africains ont enchanté la scène. Venus du Burkina-Faso, du Sénégal, de RDC ou de Cote d'Ivoire, Kesho Ni Sisi, Sydyr, Kokondo Zaz, Kile ou encore Sahad & The Nataal Patchwork ont réussi le pari de conquérir le public. Le Soko Festival de Ouagadougou était également présent, dans le cadre d'un tout nouveau partenariat avec le festival français. Le Territoire de Belfort entretenant des liens forts avec le Burkina Faso, de nombreux stand de solidarité avec le pays des hommes intègres étaient aussi à découvrir entre deux concerts. On en parle, en musique, dans cette émission. 

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