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Encore des sanctions contre la Russie

Carole Assignon17 juillet 2014

Pour son implication dans la crise ukrainienne, la Russie vient d'être de nouveau sanctionnée par les Européens et les Américains. Et cela fait réagir le Kremlin.

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Selon le président russe Vladimir Poutine, les sanctions ne mèneraient «nulle part »
Selon le président russe Vladimir Poutine, les sanctions ne mèneraient « nulle part »Image : Reuters

Les autorités russes parlent de « graves dommages » causés aux relations russo-américaines et promettant une « désillusion amère » aux Occidentaux. Washington a notamment ajouté à sa liste noire le géant pétrolier russe Rosneft, dont les avoirs aux États-Unis sont gelés. Par ailleurs les entreprises américaines ne seront plus autorisées à mener des transactions avec le géant russe. Egalement dans le viseur des Américains, la banque du géant gazier russe Gazprom, Gazprombank, et la banque publique russe VEB.

Les Européens, eux, ont gelé les programmes menés en Russie par la Banque européenne d'investissement et la Banque européenne pour la reconstruction et le développement. Si la Russie déplore ces décisions, le président ukrainien Pétro Porochenko pour sa part se réjouit des nouvelles sanctions européennes. Selon lui, il s'agit d'un pas important dans le soutien à la souveraineté, l'intégrité territoriale et l'indépendance de l'Ukraine.

Les chefs d'Etat et de gouvernement de l'UE ne sont pas parvenus à s'entendre sur les noms des principaux membres de l'exécutif européen, à l'issue du Conseil qui s'est tenu à Bruxelles
Les chefs d'Etat et de gouvernement de l'UE ne sont pas parvenus à s'entendre sur les noms des principaux membres de l'exécutif européen, à l'issue du Conseil qui s'est tenu à BruxellesImage : Thierry Charlier/AFP/Getty Images

L'UE cherche ses représentants

Les sanctions de l'Europe surviennent alors que l'Union peine toujours à mettre des noms sur les principaux membres de sa commission. Il faudra encore attendre un peu, au moins jusqu'à fin août avant d'être fixé. Car entre la nécessité de tenir compte des différents points de vue de chaque Etat, le respect de la parité homme-femme et de l'équilibre droite-gauche, nord-sud et est-ouest, parvenir à un compromis reste difficile.

La candidature de la ministre italienne des Affaires étrangères Federica Mogherini au poste de porte-parole de la diplomatie commune n'a pas été approuvée. Elle est jugée, notamment par la Pologne et les Etats baltes, inexpérimentée et trop proche de la Russie, alors que l'Ukraine est toujours confrontée à des velléités sécessionnistes.