Election à un seul tour, victoire "KO", contestations postélectorales

Les crises liées aux processus électoraux posent encore un défi à multiples facettes dont la plus récurrente peut-être est constituée des accusations de fraudes électorales et du refus par une partie d'accepter son échec à une élection. Dans la plupart des cas c'est l'opposition qui conteste les résultats, à tort ou à raison. Mais cela paraît également difficilement envisageable lorsque le parti au pouvoir participe à une élection, d'assister à une victoire de l'opposition.

Muhammadu Buhari a pris le pouvoir le 29 mai 2015 au Nigeria, après avoir battu le président sortant, Goodluck Jonathan

Quoique, il arrive quelques rares fois où l'exception se présente : on peut citer les cas récents du Nigeria et du Sénégal où des opposants ont pris le pouvoir des mains du candidat du parti au pouvoir.

Avec Fréjus Quenum cette fois, trois invités :

- Zacharie Myboto, homme politique du Gabon, président de l'Union Nationale, une formation politique de l'opposition au Gabon,
- Joel Nguessan, porte parole du Rassemblement des Républicains, parti du président Alassane Ouattara et un des principaux artisans de sa réélection dès le premier tour lors de la présidentielle du 25 octobre 2015
- et Mathias Hounkpè, expert électoral pour l'OSIWA, Open Society Initiative for West Africa