Ecole gratuite, plus slogan que réalité

Mois de septembre, mois de tous les défis pour les parents d'élèves dans la plupart des pays francophones d'Afrique subsaharienne. Ils doivent financer la rentrée scolaire de leur progéniture. Acheter les uniformes et fournitures mais aussi participer d'une manière ou d'une autre au budget de fonctionnement des établissements scolaires. C'est clair, l'école gratuite reste encore malheureusement plus un slogan qu'une réalité.

Dans nombre de pays, les parents doivent mettre la main à la poche pour payer les salaires des enseignants. La chose est perçue comme seule solution pour maintenir ces enseignants à bord du navire "Ecole".

En RDC, le "minerval" peut aller jusqu'à 700 dollars par an

Question sur le "minerval" congolais

Dans un pays comme la République démocratique du Congo où les frais exigés atteignent 400 dollars par an et par enfant, le sujet fait débat et s'invite même sur le terrain politique. Quelle logique soutend la perception de tous ces frais? Qu'en pensent les parents d'élèves eux-mêmes? Et d'ailleurs l'argent collecté chez les parents va-t-il toujours dans la poche des supposés bénéficiaires?

Retrouvez Fréjus Quenum et ses invités :

- Christian Grégoire Epouma, Secrétaire général de la fédération africaine des parents d'élèves et étudiants (FAPE), en ligne de Brazzaville, le siège de l'organisation
- Dr Moustapha Kebe, Docteur en histoire, inspecteur de l'enseignement moyen secondaire, directeur d'un centre d'expertise en éducation et formation et président de l'association des inspecteurs de l'éducation au Sénégal
- et Augustin Tumba Nzugi, Enseignant, Secrétaire général de la Fédération nationale des enseignants et éducateurs sociaux du Congo, organisation membre de l'Union nationale des travailleurs du Congo