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Des routes encore trop dangereuses

24 avril 2008

Bruxelles a du mal à améliorer la sécurité sur les routes européennes. 39 000 personnes ont ainsi perdu la vie sur les routes en 2006, un chiffre toutefois en diminution d’un quart sur cinq ans.

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Même si la tendance est à la baisse, le nombre de tués sur la route est encore très élevéImage : picture-alliance/dpa
Deutschland G8 Polizeikontrolle Schengen Autobahn Grenze
Augmenter les contrôles de vitesse pour renforcer la sécurité sur les routesImage : AP

La Commission a présenté une proposition de directive qui consiste à imposer des « standards de sécurité » sur les routes européennes, ainsi que des inspections régulières. Mais cette proposition, présentée il y a deux ans, se heurte à la résistance des états membres. Dans cette émission, un reportage au Portugal, où le réseau d’autoroutes a été en grande partie financé par l’Union européenne. Aujourd’hui, Lisbonne poursuit ce choix du « tout autoroute » grâce auquel le nombre de tués sur les routes a diminué. Un reportage de Marie-Line Darcy.

La Pologne également bénéficie de subventions importantes de Bruxelles. Ce pays doit ainsi percevoir 3,5 milliards d’euros d’ici 2013 pour améliorer la qualité de son réseau routier. Malgré cela, ce pays reste un des mauvais élève de l’Europe pour ce qui concerne le nombre de tués sur les routes. Reportage avec Amélie Poinssot sur le plus grand chantier routier de Varsovie.

Une carte de donneur européenne

Organspendeausweis
Même si les européens sont plutôt favorables au don, peu font la démarche de demander la carte de donneurImage : AP

Le Parlement européen a adopté un rapport d’initiative sur la pénurie d’organes et de donneurs en Europe. Chaque jour au moins dix personnes meurent en Europe en attendant un don d’organe, sans compter qu’ils sont plus de 50 000 sur les listes d’attente. Les eurodéputés veulent accélérer les choses et sensibiliser le public tout d’abord à ces questions en instaurant une carte de donneur européenne, car même si quatre européens sur cinq sont favorables à cette idée, ils ne sont en moyenne que 12% à avoir effectué les démarches nécessaires pour obtenir cette carte dans leur pays respectifs. Selon un sondage, les suédois seraient les plus enclins à donner leurs organes avec 81% de personnes favorables, devant la Belgique et la France. Les pays les moins favorables seraient ceux de l’Europe de l’est avec seulement 29% de donneurs potentiels en Lettonie.

Les eurodéputés souhaitent aussi lutter contre le trafic d’organe qui existe aussi dans certains pays européens, comme la Bulgarie ou la Roumanie.