Dans une semaine, la conférence de Bali
28 novembre 2007Le GIEC, le Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat, a publié dernièrement un rapport alarmant sur le climat. Les experts prévoient une augmentation de la température mondiale de plus de 1° à 6,4°C d'ici 2100, par rapport à la période comprise entre 1980-1999 - si des mesures drastiques ne sont pas prises à temps. De là, le cri d’alarme d’Al Gore, l’ancien vice-président américain :
« Voulons-nous entrer dans l’histoire comme une génération irresponsable qui n’a pensé qu’à ses besoins immédiats - en ignorant les dangers qu’ils constituaient pour ses enfants et petits-enfants. Je refuse de croire cela. Je crois que nous avons une conscience et que nous allons prouver notre sens du devoir. »
Les émissions de gaz à effet de serre devraient être réduites de moitié d’ici 2050 pour contenir le réchauffement de la planète à +2° à la fin du siècle.
Ce sont, entre autres, les recommandations du GIEC. La chancelière Angela Merkel, qui préside le G8 jusqu’à la fin de l’année, propose de fixer un taux limite d’émissions par habitant. Ce qui éviterait de trop freiner le développement des pays émergents. Sigmar Gabriel, le ministre allemand de l’environnement :
« C’est tout simplement la méthode la plus juste. Nous devons tous travailler à très long terme. Nous n’avons malheureusement pas le droit de penser qu’un pays en développement a le droit, avant d’agir, d’émettre autant de gaz nocifs que les pays industrialisés l’ont fait. »
La limite proposée par Berlin serait de 2 tonnes d’émissions par habitant au plus tard en 2050. Pour le moment les Etats-Unis en émettent 20, l’Allemagne 11.