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Corruption : de plus en plus de citoyens s'engagent

Abilinda Ebinda Ngboko9 juillet 2013

Selon le baromètre annuel de Transparency International, la corruption continue de faire des ravages dans le monde. Mais pour Chantal Uwimana, on peut constater quelques signes encourageants, notamment en Afrique.

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Image : picture-alliance/Ton Koene

Pour ce "baromètre mondial de la corruption", 114.000 personnes ont été interrogées dans 107 pays sur leur perception de la corruption. Il s'agit de la plus grande enquête jamais réalisée par Transparency International. Le résultat est sans appel : plus de la moitié (53%) estiment que la corruption s'est aggravée ces deux dernières années.

En tête des secteurs considérés comme les plus corrompus : les partis politiques. Ils obtiennent une note de 3,8 sur une échelle allant de 1 (« pas du tout corrompu ») à 5 (« extrêmement corrompu »). Dans 51 pays, les partis politiques sont considérés comme l'institution la plus corrompue et 55% des personnes interrogées pensent que l'action du gouvernement obéit à des intérêts particuliers.

Combattre le mal par la racine

Seules 23% des personnes interrogées pensent que les efforts de leur gouvernement pour combattre la corruption sont efficaces, alors qu'ils étaient 32% à le penser en 2008. Pour l'ONG, dont le siège est à Berlin, « le baromètre traduit une crise de confiance envers la politique, et une véritable inquiétude concernant l'efficacité des institutions chargées de traduire les criminels devant la justice ».

Parallèlement, on voit émerger un peu partout, notamment en Afrique, des initiatives visant à encourager les citoyens à dénoncer, auprès des institutions autorisées, les personnes qui se livrent impunément aux pratiques de corruption. Écoutez à ce propos Chantal Uwimana, directrice du département Afrique chez Transparency International, au micro d'Abilinda Ebinda Ngboko.

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