Corruption, blanchiment d'argent mais aussi, bien sûr, les pratiques peu scrupuleuses de certaines multinationales qui font de fausses déclarations sur la quantité des biens produits. Ce sont autant de circuits par lesquels 50 milliards de dollars quittent chaque année le continent africain. Que font les dirigeants pour empêcher cette saignée financière?
En 2015, une enquête commandée par les Nations unies a révélé que plus de 50 milliards de dollars quittent le continent chaque année par des circuits illégaux : corruption, blanchiment d'argent mais aussi, bien sûr, les pratiques peu scrupuleuses de certaines multinationales qui produisent de fausses déclarations sur la quantité des biens produits sur place et exportés. Il en est ainsi dans le secteur du bois, de la pêche ou de l'exploitation minière.
Le site d'exploitation d'uranium d'Arlit dans le Nord du Niger
Un manque pour le financement de la croissance
Pourtant, ces capitaux sont nécessaires au développement des pays africains. Et une telle situation ne laisse assurément pas les décideurs sans réaction mais on sait aussi qu'en ces matières, très peu d'entre eux font preuve de courage. Quelles sont les bonnes pratiques en la matière ? Pour en parler, Fréjus Quenum reçoit :
- Ali Idrissa, du Niger, Coordonnateur national du ROTAB, le Réseau des ONGs pour la Transparence et l'analyse budgétaire
- Docteur Yves Ekoué Amaizo, Directeur du centre "Afrocentricité" et consultant en investissement et transfert de technologie en Afrique
- et Nicholas Kotch, Chroniqueur économique et consultant basé à Londres