1. Aller au contenu
  2. Aller au menu principal
  3. Voir les autres sites DW

Bush reparti d'Egypte

Sandrine Blanchard16 janvier 2008

La station balnéaire égyptienne de Charm-el-Cheikh a replié son tapis rouge: George Bush vient de quitter l'Egypte, dernière étape "éclair" de sa tournée au Proche-Orient.

https://p.dw.com/p/CqyM
Au coeur des discussions: le processus de paix au Proche-Orient et la présidentielle libanaise

On a connu George Bush plus virulent, dans ses appels au respect de la démocratie et des droits de l'Homme. Le président semble avoir mis de l'eau dans son vin concernant notamment le respect des droits de l'homme dans le pays. Ainsi, l'année dernière, le président américain avait réclamé la libération immédiate d'Ayman Nour, cet opposant égyptien incarcéré.


Cette fois, donc, le locataire de la Maison Blanche s'est bien gardé de critiques ouvertes à l'encontre du régime d'Hosni Moubarak. Tout juste a-t-il souhaité que les Egyptiens aient davantage "voix au chapître" à l'avenir. Non, à l'ordre du jour, à Charm-el-Cheikh, il y avait plutôt le Liban. George Bush:


" Nous sommes tombés d'accord sur l'importance pour la région de soutenir le premier ministre Fouad Siniora. Il est important d'encourager la tenue immédiate et inconditionnelle d'une élection présidentielle conforme à la constitution libanaise. Et de montrer à la Syrie, à l'Iran et à leurs alliés qu'il faut cesser leurs ingérences pour contrecarrer le processus."


Une déclaration qui coincidait avec l'annonce, par le département d'Etat américain, qu'une limousine de

l'ambassade des Etats-Unis avait bien été la cible de l'attentat perpétré hier à Beyrouth.



De son côté, le président égyptien a tenu à réaffirmer les liens, et même l'"amitié", qui unissent son peuple au peuple américain. Sur le plan politique, l'Egypte continuera à coopérer avec Washington en faveur du processus de paix au Proche-Orient, Hosni Moubarak:


"J'ai souligné que le problème palestinien était l'essence même du conflit au Proche-Orient. La seule voie est de trouver une solution durable, afin de mettre un terme à l'escalade de la violence et du terrorisme."


Par ailleurs, la tournée de George W. Bush au Proche-Orient n'a manifestement pas convaincu les pays de l'OPEP d'augmenter leur production de pétrole. Le secrétaire général de l'Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole a en effet estimé que le marché de l'or noir était bien approvisionné, en dépit des envolées récentes des cours du brut et des menaces de récession américaine.