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Un plan en gestation contre le régime Nkurunziza

Jean-Claude Abalo7 septembre 2015

L'opposition burundaise réunie au sein du CNARED tente de se réorganiser pour mieux combattre le pouvoir de Bujumbura. Les leaders de cette organisation sont allés recueillir à Bruxelles l'avis de la diaspora. Reportage

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Léonard Nyangoma, président du CNARED
Léonard Nyangoma, président du CNAREDImage : DW/B. Barry

« La soumission en aucun cas, ce n'est pas une alternative acceptable. Concertez-vous, proposez-nous tout ce que vous voulez, sauf la soumission. Le peuple n'a plus le temps d'attendre, faites vite. Faites-vite s'il vous plaît ! on n'en peut plus d'attendre ».

Ainsi s'exprime la jeunesse burundaise de la diaspora estimant qu'il est temps d'aller "déloger le président Nkurunziza de sa cage". Et pour y arriver, l'opposition a sa stratégie. Léonard Nyangoma, Président du CNARED.

Pierre Nkurunziza a fait tenir l'élection présidentielle le 21 juillet 2015, malgré les protestations de l'opposition
Pierre Nkurunziza a fait tenir l'élection présidentielle le 21 juillet 2015, malgré les protestations de l'oppositionImage : Reuters/E. Benjamin

“Nkurunziza ne peut plus de tromper l'opinion nationale et internationale. Il ne peut pas désarmer et en même temps armer une partie de la population, surtout ses milices Imbonerakure. Ce que nous lui opposons, la principale arme, c'est la parole; la légitimité de notre lutte et surtout le soutien populaire. Nous avons lancé un s.o.s, un cri d'alarme, non seulement au Burundi, mais surtout adressé à la communauté internationale, aux partenaires du Burundi, mais aussi aux autres peuples”.

Quelque peu décriée pour sa désunion, l'opposition se veut plus rassurante. Pancras Cimpaye, porte-parole adjoint du CNARED et responsable Europe de l'Adc-Ikibiri.

« Qu'il y ait une dissonance ci et là, c'est tout à fait normal dans toute organisation. Mais je confirme, je persiste et signe que l'opposition burundaise est très forte ; parce que le drame qui est en face ne nous donne pas une autre option que d'être forts, d'être ensembles ».

Reste à savoir si cette union sacrée de l'opposition parviendra cette fois-ci à venir à bout de l'homme fort de Ngozi.