Le 20 octobre les Burundais doivent se prononcer par référendum sur une nouvelle constitution. Le texte est actuellement débattu à l'Assemblée nationale où il suscite de violentes querelles, les partis proches de la minorité tutsie dénonçant un processus faussé dès le départ. Athanase Karayenga, chercheur et journaliste burundais basé à Genève, partage cet avis. Il répond à Emmanuel Rushingabigwi.