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« Bozizé n'est plus à l'écoute du peuple centrafricain »

Fréjus Quenum9 janvier 2013

Le président centrafricain a exclu mardi de quitter le pouvoir sous la pression des armes. Éric Massi, porte-parole du Séléka, nous a accordé une interview au moment où des pourparlers s'ouvrent à Libreville.

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François Bozizé, le 8 janvier 2013 à Bangui
François Bozizé, le 8 janvier 2013 à BanguiImage : AFP/Getty Images

Les pourparlers de paix entre le régime du président François Bozizé (photo de tête), la rébellion du Séléka et l'opposition démocratique ont débuté mercredi 9 janvier à Libreville, au Gabon, sous l'égide de la CEEAC (Communauté économique des États de l'Afrique centrale).

Les discussions doivent porter principalement sur la renégociation des accords de paix signés en 2007 et 2008 entre le pouvoir centrafricain et les rebelles qui ont repris les armes le 10 décembre dernier et qui demandent désormais le départ du pouvoir du président Bozizé.

Les accords de Libreville comprenaient notamment la mise en place d'un programme de Désarmement, démobilisation, réinsertion (DDR) qui n'a jamais été respecté, selon la rébellion.

Écoutez l'interview qu'Éric Massi, l’un des porte-parole des rebelles du Séléka, a accordé à Fréjus Quenum.

Z.A.R / Massi - MP3-Stereo