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Attentat sanglant en Afghanistan

Aude Gensbittel7 novembre 2007

En Une des journaux allemands aujourd’hui : l’attentat qui a frappé hier le nord de l’Afghanistan et les remous sur le marché allemand de l’énergie, où les quatre principaux fournisseurs sont soupçonnés de s’être entendus sur les prix. La première visite au Vatican du roi Abdallah d’Arabie Saoudite et le 90ème anniversaire de la Révolution d’octobre font également les gros titres.

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La Süddeutsche Zeitung évoque en première page l’attaque d’hier sur des parlementaires afghans, qui a fait plusieurs dizaines de mort, il s’agit selon le journal du pire attentat en Afghanistan depuis la chute des talibans. Le kamikaze s’est fait exploser au milieu d’une délégation d’hommes politiques et d’experts économiques afghans alors qu’ils visitaient une usine de sucre à Pul-i-Kumri dans le nord du pays. L’attentat a été condamné avec la plus grande fermeté par le gouvernement afghan.

Les géants de l’électricité au pilori, titre la Frankfurter Rundschau. La politique augmente la pression sur les fournisseurs d’énergie, qui sont soupçonnés d’entente par l’office allemand anti-cartel, écrit le quotidien. La chancelière Angela Merkel exige elle aussi plus de transparence sur les prix. Quant à la commission sur le monopole, elle déplore l’absence de véritable concurrence sur le marché allemand du gaz et de l’électricité.

La Frankfurter Allgemeine Zeitung s’intéresse de son côté à la première visite au Vatican du roi Abdallah d'Arabie saoudite, pour s’entretenir avec le pape Benoit XVI. Une rencontre que l’on peut qualifier d’historique, estime la FAZ. L’Arabie-Saoudite, avec son interprétation rigoureuse de l’islam, représente pour beaucoup la principale source idéologique et financière des groupes islamistes radicaux. De même, un nombre non négligeable de musulmans considèrent encore le pape comme le meneur des croisades. Et pourtant, le roi Abdallah est venu plaider auprès du pape pour un plus grand dialogue entre musulmans et chrétiens.

Enfin la Tageszeitung revient sur le 90ème anniversaire de la Révolution d’octobre. « Le communisme est mort. Vive le poutinisme » lit-on en Une du quotidien. 90 ans après la grande révolution socialiste d’octobre, la Russie semble avoir retrouvé sa force d’antan. Il n’y a certes plus de défilés de la glorieuse armée soviétique, mais le pays n’en a plus besoin aujourd’hui pour montrer son unité nationale. Car le peuple est de toute façon uni derrière Vladimir Poutine. Pour beaucoup de Russes, le président autocrate représente en effet tout ce qui manquait cruellement sous son prédécesseur Boris Ieltsine : l’ordre, la stabilité et une Russie forte qui peut enfin à nouveau jouer dans la cour des grands de ce monde.