A 23 ans, Sebastian Vettel entre dans l'histoire
15 novembre 2010C'est une toute petite voix, brisée par l'émotion, que l'on entend à peine sous le casque du vainqueur : Sebastian Vettel n'ose pas encore crier son bonheur, dimanche dernier à Abou Dhabi. L'équipe Red Bull s'était bien gardée de le renseigner sur la position de ses adversaires les plus dangereux tout au long du dernier grand prix de la saison.
Une victoire qui semble impossible
Le nouveau champion du monde de F1 a tout d'abord du mal à croire à sa victoire. Car lors de cette dernière course, tout était encore possible pour l'Australien Mark Webber, son co-équipier à l'écurie du drink énergisant autrichien, et surtout pour Fernando Alonso, le leader de Ferrari. Le nouveau numéro un mondial n'avait par ailleurs jamais pointé en tête du classement au cours de cette saison.
Comme son idole Michael Schumacher, Sebastian Vettel a fait ses classes à Kerpen, sur le circuit de karting du septuble champion du monde de F1. Il est couronné dès 2008, en Italie, plus jeune vainqueur d'un grand prix. Le séducteur aux boucles blondes devient très vite la nouvelle coqueluche des Allemands qui le surnomment « Baby Schumi».
Son idole : Michael Schumacher
Issu d'un milieu modeste, le nouveau héros allemand est toutefois resté avenant et blagueur, d'abord facile. Dans son enfance précise-t-il, il avait trois « Michael » pour idoles : Jacskon, Jordan et Schumacher. Sur le site officiel formula1.com, il précise qu'il a été déchiré étant enfant de remarquer qu'il n'avait pas assez de voix. Déception surmontée depuis longtemps.
Le titre de champion du monde pour Sebastian Vettel est un double triomphe pour l'écurie autrichienne Red Bull. Elle avait décroché le titre mondial des constructeurs il y a une semaine au Grand prix du Brésil, déjà remporté par le pilote allemand.
Auteur : Carine Debrabandère
Edition : Marie-Ange Pioerron