04 Sur les quais de Paris
Cinq siècles d'histoire
On ne connaît pas très bien l'origine des bouquinistes. Le mot bouquin vient probablement du néerlandais boek (livre) - ou, peut-être, du mot bouc, parce que les couvertures des livres étaient parfois en cuir de chèvre. Déjà au 16e siècle, des colporteurs (vendeurs "mobiles") vendaient les abécédaires, des contes, et des almanachs sur les bords de la Seine. Mais les libraires n'étaient pas contents de cette compétition, et il y a eu des rumeurs. On disait que certains bouquinistes étaient des domestiques qui vendaient des livres de leurs maîtres. On disait aussi que les bouquinistes vendaient des écrits interdits: pamphlets politiques et textes érotiques …
On ne connaît pas très bien l'origine des bouquinistes. Le mot bouquin vient probablement du néerlandais boek (livre) - ou, peut-être, du mot bouc, parce que les couvertures des livres étaient parfois en cuir de chèvre. Déjà au 16e siècle, des colporteurs (vendeurs "mobiles") vendaient les abécédaires, des contes, et des almanachs sur les bords de la Seine. Mais les libraires n'étaient pas contents de cette compétition, et il y a eu des rumeurs. On disait que certains bouquinistes étaient des domestiques qui vendaient des livres de leurs maîtres. On disait aussi que les bouquinistes vendaient des écrits interdits: pamphlets politiques et textes érotiques …
En 1620, 24 bouquinistes ont obtenu le droit de vendre de vieux livres sur le Pont Neuf, et en 1732, les bouquinistes étaient déjà 120. Pendant la Révolution, ils revendaient des livres qui avaient appartenu aux aristocrates et au clergé. Au 19e siècle, ils ont eu le droit de fixer leurs boîtes vertes aux parapets, et en 1892 il y avait 150 bouquinistes et environ 1.636 boîtes vertes le long de la Seine.
Etre bouquiniste aujourd'hui